samedi 30 mai 2009

OSER SE PARLER.

Dans le récit des Actes des Apôtres, " l'extraordinaire " n'est pas un phénomène extérieur de type magique, c'est la réaction des Juifs venus à Jérusalem pour cette grande fête juive. " Comment se fait il que chacun de nous les entende dans sa langue maternelle ?" Ils étaient venus en pèlerinage au Temple de Salomon de toutes les contrées de la Grèce, de la Turquie, du Liban actuels et ils n'en reviennent pas d'entendre DANS LEUR LANGUE l'annonce de la résurrection du Nazaréen par ses disciples.

Dés le début de l'église, Luc nous montre que l'espérance chrétienne ne requiert pas une langue unique, un rite unique, une seule manière de vivre et de prier. Au contraire, la foi en l'Incarnation pousse les disciples à traduire dans les différentes langues la même espérance, celle du Très Haut.
Cette exigence est marquée du signe du bon sens. Si la foi en Jésus ne résonne pas dans nos vies, ne se marie pas avec notre culture, notre éducation, elle ne sera qu'une croyance parmi d'autres, une idéologie religieuse qui ne résistera pas aux aléas de l'existence.

Les faits et les actes de Jésus n'ont pas été relatés par un seul évangéliste, mais par quatre qui ne s'adressaient pas aux mêmes communautés, certaines issues du judaïsme, d'autres du paganisme. Nos styles de prière sont divers pour respecter nos chemin spirituels. Celui que le silence cistercien aide dans sa recherche de l'Eternel ne se retrouvera pas dans l'exubérance évangélique. Claire d'Assise n'a jamais connu le doute, alors que Thérèse de Lisieux s'est parfois demandé si le ciel était autre chose que les gros nuages gris au dessus de son carmel lexovien.

Comme les premiers apôtres, nous devons inventer des chemins pour annoncer la Bone Nouvelle du Ressuscité dans la langue de chacun. D'abord en partageant le plus et le mieux possible la vie de ceux que nous rencontrons, en nous immergeant avec eux dans leur quotidien. Un jour en parlant, en priant peut être avec eux s'ils le désirent . Notre compagnonnage , aux jours de joie comme aux jours de tristesse, sera alors la base de l'échange. A l'aumônerie du centre psychiatrique Esquirol, les rencontres régulières, les activités au local, les repas créent un lien amical durable qui permet avec ceux qui le désirent de parler de l'Evangile, de partager l'eucharistie du dimanche avec d'autres chrétiens . C'est parce que les rencontres ordinaires, banales nous apprennent à comprendre la langue de ceux qui sont là que le message évangélique peut aussi être entendu au coeur de nos vies. La Pentecôte nous encourage à réviser nos langues ! pour l'oral de la foi.

mercredi 27 mai 2009

LE VENT.


LE VENT

Il passe en ouragan
arrachant quelques vieilles tôles,
il soulève la poussière,
en tourbillons dansants,
il étripe les édifices pourris,
il ploie, jusqu'à rupture
l'arbre devant chez moi,
il souffle la fraîcheur
jusqu'au fond de ma chambre,
quand le terre est torride.

Brusquement le vent se lève,
il est là,
il vous saisit,
et il va plus vite
que les longues foulées
que l'on allonge afin de lui échapper.
Il est surprenant, le vent,
et imprévisible.

Dieu a des allures de vent.
Il vient, imprévisible
et il nous saisit jusqu'à nous rompre
pour nous pousser,
à travers des paysages tordus.
Il vient, surprenant?
et il passe comme une brise légère
sur nos terres brûlantes,
comme une éclaboussure de rosée
dans nos lézardes craquelées.
Il vient, il souffle où il veut
et notre domaine,
notre demeure est transformée:
fini le repos,
car les meubles ont changé de place.

Pour échapper au vent,
voici des conseils à respecter soigneusement:
-éviter les hôpitaux
et tous les endroits où les hommes crient sous la peur et la souffrance.
-éviter les maisons et tous les endroits où tous les vivants donnent libre cours à leurs amours et à leurs rêves.
-éviter son propre coeur, car parfois y naissent le pardon et le désir d'une vie nouvelle.

Soyez prudents:
le vent peut surgir n'importe où,
n'importe comment
et vous saisir
pour vous conduire
là où vous n'avez aucune envie d'aller.

Mais autant le savoir:
de toute façon le vent viendra vous cueillir au fond de vos abris.

"Et soudain
il y eu un grand vent..."








samedi 23 mai 2009

ELLE EST RETROUVEE. QUOI? L'ETERNITE.

Elle est retrouvée.
Quoi ? L'éternité.
C'est la mer allée
Avec le soleil.

Si la poésie de Rimbaud nous enchante, nous transporte, c'est qu'il savait jongler avec nos pauvres mots pour nous faire pressentir la lumière du ciel. Personne ne dira que sa poésie est ringarde, dépassée, qu'elle ne peut plus être entendue par nos oreilles soit disant modernes. Alors, que disons nous de l'Ascension ? Somme nous plus proches de Gagarine que des premiers disciples? Luc écrit au premier chapitre des Actes des Apôtres : " Ils le virent s'élever et disparaître à leurs yeux.......et deux hommes en vêtements blancs disaient : " Galiléens, pourquoi restez vous là à regarder le ciel ? " Gagarine déclara à son retour sur terre : " Dieu n'existe pas, je suis monté au ciel et je ne l'ai pas vu ."

A certains, ces textes font peur. Comment croire encore à de telles sornettes ? L'Ascension n'est plus qu'un long pont pour les privilégiés qui peuvent prendre quelques jours de vacances.

Luc , comme Rimbaud, est bien obligé d'écrire le mystère de Dieu avec les mots du quotidien. Le ciel de l'Ascension n'est pas celui de la météo, ni celui des astronomes. Parler du ciel, c'est parler de Dieu, du très Haut, non pas pour le localiser mais pour nous dire que notre terre ne se suffit pas à elle même. La terre et le ciel, le Créateur et les humains sont unis sans être mélangés, se marient sans se perdre, se rencontrent sans oublier qui ils sont. Lorsque Luc écrit que Jésus est monté au ciel, il affirme avec cette image que le Nazaréen est plus qu'un prophète, même que Jean Baptiste le plus grand des prophètes, qu'il est l'Icône de Dieu et que sa présence sur notre terre nous a ouvert les portes du Royaume de Dieu. Célèbrer l'Ascension, c'est aussi affirmer que le ciel et la terre ne sont pas totalement étrangères, le Dieu du ciel nous invite à vivre de sa vie dès cette terre: " Pourquoi restez vous là à regarder le ciel ? "

Si je pense que Jésus est un grand sage, un homme religieux d'exception, mais un homme comme moi, l'Ascension n'a pas de sens, et c'est totalement respectable de penser cela. Les apôtres nous disent autre chose : l'inouï, l'exceptionnel. Dieu le Tout Autre, le Mystérieux a vécu notre vie et il ne se réserve pas le ciel pour sa solitude hautaine, il nous y invite les bras ouverts.

Elle est retrouvée.
Quoi ? L'éternité.

mercredi 20 mai 2009

ECOUTER : ENTENDRE le NON DIT.

Une affiche du ministère de la Santé expose cette phrase choc :

" Il y a des gens qui savent qu'être à votre écoute, c'est aussi entendre ce que vous ne dites pas."

Etre à l'écoute, c'est être attentif à une mimique, à une phrase, à un tremblement de la main qui nous font comprendre ce que vit celui qui me parle. L'écoute est une des tâches les plus nobles des humains, elle permet de casser l'anonymat de la foule, de tenter de saisir un peu la souffrance d'un proche, de comprendre les véritables raisons du bonheur ou de la détresse d'un ami. A la prison, à la maison d'arrêt, elle est nécessaire pour être là, bien là, en respectant ceux que je rencontre et en ne passant pas mon temps à parler de moi , sans même m'en apercevoir. Nous savons tous faire la différence entre les rencontres où chacun a raconté ses histoires, sans prendre concience véritablement qu'il parlait à un autre et les moments d'échange, d'écoute, de dialogue.

Il y a des croyants qui écoutent Celui qui leur parle, sans entendre sa voix.

" Ecoute, écoute Israël, le Seigneur est unique." Les Juifs ne parlent pas de la prière en mettant l'accent sur nos prières, nos louanges, nos demandes mais.......sur l'écoute de Dieu. Prier, c'est se mettre à l'écoute de ce que le Père nous dit par la Bible, les rencontres du quotidien, par les temps de prière . L'affiche du ministère de la Santé peut éclairer notre prière. Si nous savons qu'il faut nous décentrer pour connaître celui qui est en face de moi, afin de le respecter et de mieux le comprendre, cette attitude d'écoute ne peut que m'aider à chercher la trace du Très Haut dans nos existences. Se mettre à l'écoute de Dieu, à l'écoute des autres, c'est risquer la relation avec d'autres qui me feront connaître d'autres rivages.

samedi 16 mai 2009

Des AMIS non des SERVITEURS.

Lorsque Jésus déclare : " Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j'ai appris de mon Père, je vous l'ai fait connaître " Jean 15,15, il se souvient de l'attention, de la fidélité, du respect de l'Eternel pour nous les humains. Toute l'histoire biblique est tissée de cette amitié entre le Créateur et les humains.

Le Père donne la création aux premiers humains pour qu'ils la fassent fructifier, qu'ils en soient les responsables, qu'ils y créent les conditions de la paix, de l'harmonie pour bien vivre sur cette terre. " Et Dieu vit que cela était bon."
L'histoire d'Isaac, qui nous scandalise tant à juste titre, n'a de sens que si nous y comprenons , comme Abraham, que son Dieu ne veut pas de sacrifices humains, à la différence des autres religions de l'époque. Abraham et Isaac sont des amis de Dieu, comment pourrait il demander le sacrifice d'un de ses amis ?
L'Eternel, celui dont le nom ne doit pas être prononcé, selon nos frères juifs, se confie à Moïse : " J'ai vu, j'ai vu la misère de mon peuple ."
" Même si une mère abandonnait ses enfants, Israël je ne t'abandonnerais pas . " Tous les livres du Premier Testament ne cessent de nous redire, à travers les joies et les peines d'Israël, l'amitié du créateur pour l'humanité. Abraham, le premier des croyants, est lui même appelé " l'ami de Dieu". Le seul, dans la Bible, qui porte ce nom !

A la suite du Père, le Nazaréen nous considère comme ses amis. Jésus avait des amis proches dans le village de Béthanie, Marthe, Marie et Lazare et Jean nous dit qu'il aimait y venir s'y reposer.
Jésus confie l'intime de sa prière, de sa foi dans les discours d'adieux de l'Evangile johannique.
Le Rabbi galiléen n'a pas prêché seul la Bonne Nouvelle. Il ne s'est pas retiré dans un ermitage au désert de Juda surplombant la Mer Morte. Il n'a eu de cesse de partager la vie de ses compatriotes. Jamais il ne les a traités comme des serviteurs. Sur la croix, lorqu'il confie sa mère à Jean , quel témoignage d'amitié entre ces deux hommes !

Cultivons cette amitié dans la prière. Dieu ne nous demande pas de rendre des comptes, de nous justifier. Il nous invite à Lui faire confiance en acceptant Son amitié. " J'aime le Seigneur, Il entend le cri de ma prière ." Psaume 114.

mardi 12 mai 2009

IMPOSSIBLE DIALOGUE ?

J'imagine le secrétaire du pape n'arrêtant pas de lui murmurer : " Père, gardez vous à droite, Père, gardez vous à gauche ! " Sa visite au Proche Orient montre une nouvelle fois la difficulté de dialoguer et pourtant..............

Khalil Merroun, recteur de la Mosquée d'Evry déclare : " Le pape n'a pas parlé d'une " raison chrétienne" mais d'une " raison humaine ". C'est un geste d'ouverture. Benoit XVI a préféré parler de " respect " entre nos deux religions, plutôt que de " tolérance " , qui est un mot que je n'aime pas, qui implique une inégalité. Nous devons faire le constat que le dialogue interreligieux est au point mort, alors que les trois monothéismes partagent 99% de leurs croyances et de leurs valeurs !"

Le rabbin Alain Michel déclare : " Du côté juif, on a en effet un double problème. d'une part, tout juif a la mémoire longue et l'antijudaïsme chrétien est encore présent dans la tête de nombre de Juifs. mais en même temps, en Israël à majorité juive, l'Israélien moyen ignore la petite communauté chrétienne."

Jean Sulivan écrivait :

La vérité est une immense verrière tombée à terre, éclatée en mille morceaux.
Les hommes se précipitent, se penchent, prennent un fragment,
le brandissent comme une arme en disant : " Je tiens la vérité !"
Il faudrait patiemment rassembler vos morceaux, les souder au ciment de l'amitié
et , enfin, la vérité ferait chanter la lumière.


vendredi 8 mai 2009

L'EVANGILE : un GRAND CRU !

La vigne et les repas festifs sont de images souvent employées dans les textes bibliques pour signifier la vie surabondante du créateur, son désir que nous savourions de bons et vrais moments sur cette terre. L'évangéliste Jean, au chapitre 15, compare Jésus à une vigne dont le Père est le vigneron. " Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui là donne beaucoup de fruits." Image de la vigne pour dire et redire que Dieu est vie, paix, joie qu' Il ne nous a pas créés pour vivre dans une vallée de larmes. Encore faut il croire en un Dieu qui ne soit pas une réponse intellectuelle à une question métaphysique ! Baudelaire écrivait : " Il est plus difficile d'aimer Dieu que de croire en Lui." Le poète des Fleurs du mal avait vu juste. si la foi n'est pas de l'ordre de la quête amoureuse, amicale, elle ne nous aide pas à vivre, à porter de beaux et bons fruits.


Comment être un bon cru dans le vignobles divins ? J'ai assisté il y a quelques jours à une conférence de M. de Foucauld qui parlait des quatre crises actuelles, la crise sociale, la crise financière, la crise écologique et la crise spirituelle. Lorsqu'il est arrivé au temps des propositions, il a mis en avant trois principes : le principe de résistance, le principe de régulation et le principe d'utopie. Programme vaste, mais passionnant pour que nous retroussions nos manches et donnions de bons fruits, là où nous sommes.
Résister, ne pas se résigner car la résignation est indigne de l'homme. Ce sont toujours les résistants qui montrent le chemin à suivre.
Réguler pour que nous ne restions pas isolés, pour que les fruits de la création et de la créativité humaine soient mis en commun, pour vivre en société le respect et la justice.
L'utopie du Seigneur qui contemple son oeuvre et s'exclame qu'elle est bonne. L'utopie du Créateur qui n'a pas peur de confier sa création aux humains. L'utopie du Père qui relève son Fils et nous espère debout.

Goutons sans modération ce vin nouveau et que notre foi nous donne la paix et la joie.


mercredi 6 mai 2009

L'ACTUALITE en dehors des SENTIERS BATTUS

10% du salaire.

L'évêque espagnol de Ségovie a demandé au clergé de son diocèse de donner 10% du salaire du mois de mai pour venir en aide aux chômeurs, via la branche locale de Caritas, Secours catholique espagnol. Dans cette province, le chômage a atteint 14,6% de la population au 31 mars. Deux autres diocèses espagnols ont suivi l'exemple.

La faim n'a pas disparu.

Selon certains experts, il faudra nourrir 9 milliards d'habitants en 2050, avec moins d'eau, moins de terres et en affrontant les difficultés liées au réchauffement. Les Sud Africains proposent de louer dix millions d'hectares, deux fois la Suisse ! au Congo Brazzaville pour cultiver et élever des volailles et des vaches laitières par.............des agriculteurs sud africains. Le Coréen Daewoo a essayé de faire main basse sur une partie des terres de Madagascar, la Chine et le Japon ont déjà commencé ce type d'opérations.
Vu l'urgence, il faut venir en aide aux petits exploitants qui représentent 80% du milliard d'habitants victimes de la malnutrition. Actuellement les subventions pour la lutte contrele virus du sida sont dix neuf fois supérieures à celles pour la malnutrition.

Des RESISTANTS MUSULMANS à ISLAMABAD.

Alors que les Talibans tiennent la vallée de Swat, à 120 kms d'Islamabad au Pakistan et que leur influence se fait de plus en plus pressante au coeur de la capitale, des Musulmans ont manifesté pour dénoncer cette caricature de leur religion qui est prêchée par ces terroristes sanguinaires et obscurantistes. Juste quelques secondes au journal télévisé alors que cette manifestation est le signe du courage et de l'espoir face à la haine et à la violence. Les Talibans expliquent que l'Islam a besoin de sacrifices et que tous les fidèles doivent être prêts à mourir comme les cent martyrs qui ont perdu la vie quand l'armée les a attaqués.
Croyants du monde entier, unissons nous pour débarrasser nos espérances de ce cancer du sacrifice qui occulte la Vie et la Justice du Créateur.

samedi 2 mai 2009

DONNER, pas SE SACRIFIER.

" Je donne ma vie...Personne n'a pu me l'enlever : je la donne de moi même " déclare Jésus au chapitre 10 de Jean. Toute l'existence de Jésus, ses paroles et ses actes, est placée sous le signe du don. Don de la vie, en guérissant des malades, en exorcisant des possédés . Don du pardon de Dieu à Zachée, au paralysé, au larron sur la croix. Don de l'amitié avec ses disciples , avec Marthe, Marie et Lazare, ses proches du village de Béthanie. Don de la justice de Dieu en chassant les vendeurs du Temple de Jérusalem, en affrontant l'hypocrisie de certaines règles de la Loi. Don de la prière amicale avec l'Eternel en nous confiant le Notre Père. Don de sa vie en étant fidèle jusqu'à la mort à la non violence, à l'espérance de Dieu plus forte que nos échecs et nos morts. Inlassablement, le Rabbi de Nazareth nous a montré un chemin où le don dit le meilleur de l'existence.


Pourquoi, à partir de là, tant de discours religieux ne parlent que du sacrifice, de la souffrance ? Le Père aurait sacrifié son Fils pour nous sauver ! Le Père serait revenu sur l'interdiction des sacrifices humains prescrite à Abraham à propos d'Isaac !!! Jésus se serait sacrifié, tout juste si on ne dit pas qu'il se serait suicidé en voulant souffrir sur la croix volontairement. Les prophètes juifs n'ont eu de cesse que de répéter que le Seigneur ne voulait pas des holocaustes, des sacrifices, qu'il souhaitait le don amical de notre existence. Pourquoi cette perversion du message ? Peut être parce que nos souffrances sont parfois si grandes que nous essayons ainsi de leur donner un sens, hélas bien pervers et mortifère.

Dans notre société où l'argent n'est plus roi, mais fou ! où le consommer toujours plus tient lieu de Table de la Loi, le message évangélique est plus que jamais actuel : Donner le meilleur de sa vie, de ses rêves, de son Espérance pour que notre terre soit belle et accueillante.