Chrétien, j'appartiens à l'église catholique. Elle est la famille qui me réunit avec d'autres pour écouter la Parole de Dieu, Le prier, vivre de sa justice , de sa patience, de son pardon, de sa bonté.
Aussi, comme beaucoup je suis choqué, ébranlé, scandalisé lorsque je ne peux que constater les dysfonctionnements de certains membres du Vatican. Comment la semaine de Pâques, la grande semaine des Chrétiens, a -t- on pu entendre un cardinal parler de " jacasseries " à propos des réactions au scandale de la pédophilie commise par des prêtres ? Comment le prédicateur officiel du Vatican a-t-il pu comparer les critiques contre le pape avec l'antisémitisme? Pourquoi le silence du pape le matin de Pâques à propos de ces faits qui discréditent toute l'institution, dont je fais partie?
En 1944, Boenhoffer, pasteur allemand résistant au nazisme, et mort assassiné dans sa cellule en 1945, écrivait :
" C'est notre propre faute.
Notre église qui n'a lutté, pendant ces annèes,que pour se maintenir en vie,
comme si elle était son propre but est incapable d'être porteuse de la Parole réconciliatrice et rédemptrice pour les hommes et le monde."
Les contextes sont bien différents, mais.....
Le Vatican semble actuellement une tour d'ivoire incapable d'entendre, de comprendre ce que nos contemporains attendent de lui. Certes, certains sont bien contents de " se payer " le pape et les curés. Mais peu importe, je pense à l'ensemble des hommes de bonne volonté.
Ils demandent des paroles et des actes clairs, probablement déchirants et douloureux, pour faire la vérité sur tous les dysfonctionnements et les compromissions, pensons au scandale des Légionnaires du Christ.
Ils demandent une parole simple, vraie, venant du coeur et non des sermons pour ignitiés. Jésus parlait avec autorité , car ses paroles se concrétisaient dans ses actes. A Rome, comme là où je suis, nos contemporains n'attendent rien d'autre : le message du rabbi de Nazareth et non une crispation dans une citadelle qui ne se vit qu'assiégée. Ceux qui critiquent ne sont pas nos ennemis. Ils sont exigeants, car ils pressentent que la Bonne Nouvelle de Jésus ne peut tolérer les " attitudes diplomatiques ". Notre église n'a pas besoin d'autres que de disciples qui acceptent que " la vérité les rende libres."
Aussi, comme beaucoup je suis choqué, ébranlé, scandalisé lorsque je ne peux que constater les dysfonctionnements de certains membres du Vatican. Comment la semaine de Pâques, la grande semaine des Chrétiens, a -t- on pu entendre un cardinal parler de " jacasseries " à propos des réactions au scandale de la pédophilie commise par des prêtres ? Comment le prédicateur officiel du Vatican a-t-il pu comparer les critiques contre le pape avec l'antisémitisme? Pourquoi le silence du pape le matin de Pâques à propos de ces faits qui discréditent toute l'institution, dont je fais partie?
En 1944, Boenhoffer, pasteur allemand résistant au nazisme, et mort assassiné dans sa cellule en 1945, écrivait :
" C'est notre propre faute.
Notre église qui n'a lutté, pendant ces annèes,que pour se maintenir en vie,
comme si elle était son propre but est incapable d'être porteuse de la Parole réconciliatrice et rédemptrice pour les hommes et le monde."
Les contextes sont bien différents, mais.....
Le Vatican semble actuellement une tour d'ivoire incapable d'entendre, de comprendre ce que nos contemporains attendent de lui. Certes, certains sont bien contents de " se payer " le pape et les curés. Mais peu importe, je pense à l'ensemble des hommes de bonne volonté.
Ils demandent des paroles et des actes clairs, probablement déchirants et douloureux, pour faire la vérité sur tous les dysfonctionnements et les compromissions, pensons au scandale des Légionnaires du Christ.
Ils demandent une parole simple, vraie, venant du coeur et non des sermons pour ignitiés. Jésus parlait avec autorité , car ses paroles se concrétisaient dans ses actes. A Rome, comme là où je suis, nos contemporains n'attendent rien d'autre : le message du rabbi de Nazareth et non une crispation dans une citadelle qui ne se vit qu'assiégée. Ceux qui critiquent ne sont pas nos ennemis. Ils sont exigeants, car ils pressentent que la Bonne Nouvelle de Jésus ne peut tolérer les " attitudes diplomatiques ". Notre église n'a pas besoin d'autres que de disciples qui acceptent que " la vérité les rende libres."