En MESOPOTAMIE.
Les enfers babyloniens ne sont pas un
lieu de supplice, de condamnation. C'est le lieu de la mort qui
affecte tout le monde. Un endroit morne, triste où on regrette
éternellement la vie perdue ! La lumière est remplacée par les
ténèbres, l'air pur par la poussière et la boue.
Mais il n'y pas d'égalité dans
l'enfer. Ceux qui souffrent morts sont ceux qui ont souffert vivants.
Il vaut mieux avoir été riche et en bonne santé que pauvre et
malade.
A Babylone, lors de notre existence
terrestre, la maladie est la conséquence de la faute morale.
En EGYPTE.
Le livre des morts des anciens
égyptiens comporte un chapitre consacré au jugement du défunt par
le tribunal divin que préside Osiris, dieu de la vie éternelle.
C'est la pesée du coeur, étape
décisive de l'accès au royaume des dieux immortels, le coeur étant
le siège de la conscience.
Sur un plateau de la balance la déesse
Maat qui représente l'ordre cosmique, sous forme d'une plume.
Près de la balance, une créature
monstrueuse la Dévoreuse....
Or, la mort ne confesse pas ses fautes
mais soutient n'en avoir commis aucune. La parole efface ses
fautes.
IL peut alors aller avec les dieux ou parfois revenir sur terre lors de grandes fêtes.
IL peut alors aller avec les dieux ou parfois revenir sur terre lors de grandes fêtes.
Zoroastrisme en PERSE, vers le 7ème
siècle avant J.C.
L'idée d'un jugement après la mort a
été longtemps une exception égyptienne, mais il y a le
zoroastrisme.
Cette religion est fondée sur l'opposition du bien et du mal.
Cette religion est fondée sur l'opposition du bien et du mal.
Trois jours après la mort, l'âme du
défunt comparaît devant ses juges divins qui pèsent ses bonnes et
ses mauvaises actions.
Les justes parviennent à franchir le
pont étroit qui conduit au paradis, les autres sont précipités
vers les profondeurs infernales.
Avec le jugement, il y a l'idée de la
félicité pour les uns et du tourment pour les autres.
J.T.
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