La fête de l'Ascension a t-elle encore un sens pour nous ?
Que signifie "être enlevé au ciel, siéger à la droite de Dieu" ?
Qui ne se pose pas ces questions bien légitimes ?
Pour "dire" Dieu, nous n'avons que nos mots et ils sont bien pauvres.
Il en est de même pour dire nos amours, nos amitiés, nos passions, nos
engagements, nos fidélités.
Tout le monde n'est pas poète ou écrivain.
Lorsque Marc écrit que son Rabbi est monté au ciel,
il redit, avec ses mots, que l'Eternel n'est pas dans un monde séparé du
nôtre,
qu'Il est devenu un des nôtres avec Jésus,
que la terre et le ciel ne sont plus à jamais deux continents étrangers
l'un à l'autre.
Le ciel du Créateur n'est pas inaccessible aux humains.
Comme Jésus nous vivrons dans la lumière du Très Haut.
L'Ascension nous dit aussi que nous sommes capables de nous élever, de
nous dépasser
au delà de ce que nous pouvons imaginer, espérer.
Pierre, le pécheur du bord du lac, Paul, le pharisien zélé,
auraient-ils pu envisager d'eux-mêmes d'avoir le destin qu'ils ont eu ?
François d'Assise, fils de riche marchand, a été emmené par l'Esprit de
Dieu sur des chemins qu'il ne connaissait pas.
N'en est-il pas ainsi dans nos vies, même si elles ne sont pas
exceptionnelles ?
L'Esprit de Dieu ne nous permet-il pas de rester fidèles à la Bonne
Nouvelle contre vents et marées,
ne nous pousse-t-il pas sur des routes que nous n'aurions pas connues
sans Lui ?
L'Ascension, fête des épousailles de Dieu et des hommes,
qui les fait vivre là où ils ne seraient pas allés seuls.
J.T.
mardi 12 mai 2015
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