J’ai toujours eu
un peu peur des mots et du sens qu’on pouvait leur donner.
Lumière, c’est
ce qui fait vivre.
Lumière, je
l’associe à l’espérance, à la confiance en l’homme et la femme, à la foi, à la
vérité aussi parfois.
En gros je
l’associe à une quête. Et une quête personnelle.
Je crois en une
lumière jamais acquise, mais toujours à retrouver. Comme un peu la bougie qui
manque de s’éteindre dès qu’on s’en rapproche et qu’on respire de trop près.
Si elle n’est
jamais acquise, je crois qu’il y a des moments de la vie on ne la voit plus du
tout. Et je crois que là c’est l’amour de nos proches, de Dieu ? alors
signe de cette lumière qui peut m’aider à avancer dans la nuit jusqu’à ce que
je la ré-aperçoive.
L’histoire de
Jésus, illustre pour moi ce rapport à la lumière.
C’est celui qui
s’indigne et chasse les vendeurs du Temple sans crainte.
Celui qui pense
que quand on te gifle sur la joue droite, et bien tend l’autre.
Celui qui guérit
mais fuit la foule dans le désert pour ne pas être pris pour un roi.
Bref celui qui
pose – et se pose - des questions et qui croit que cette quête de la lumière
est possible pour chacun de nous et doit venir de nous mais qu’on ne doit pas
l’attendre d’en haut ou des autres.
Saint François
d'Assise a écrit :
"Parce que c'est
en se donnant que l'on reçoit,
C'est en
s'oubliant soi-même que l'on se retrouve soi-même,
C'est en
pardonnant que l'on obtient soi-même le pardon,
C'est en mourant
que l'on ressuscite à l'éternelle vie."
Je crois que
c’est une manière de dire aussi, que c’est en sortant des sentiers éclairés
qu’on trouve la lumière.
Pierre Renault,
25 décembre 2014
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