vendredi 28 novembre 2008

PREMIER DIMANCHE DE L'AVENT

Premier dimanche de l'avent, ce texte de Marc précède les derniers instants de Jésus, son arrestation, sa passion. Il nous livre ici chez Marc son message, son testament, le meilleur de lui même. Veiller, rester attentif, ne pas s'alourdir, se balonner ! s'endormir.
Jésus lui même a été attentif au désir de changement de vie de Zachée, des questions religieuses de la Samaritaine, de la générosité de la vieille femme au Temple. Veiller en termes actuels, c'est savoir écouter, regarder , ne pas fermer les yeux sur les autres, sur leurs détresses; sur leurs questions. Puisse ce temps de l'avent nous aider à prendre des moyens concrets pour bien écouter nos proches, ceux avec qui nous vivons. " Ecoute Israël ", telle est la prière juive, elle rejoint l'écoute du soignant qui essaie de combattre la souffrance.

Veiller, ne pas se résigner dans la crise de notre temps. Militer, chacun à notre petite place pour le logement social, pour combattre la solitude en créant des temps, des lieux de rencontre amicale. Au CCFD, à Habitat et Humanisme, à l'aumônerie d'Esquirol, dans des partis, des syndicats.................soyons présents et imaginatifs.
Veiller, c'est s'informer, réfléchir, prendre le temps de comprendre pour être un peu moins bêtes. Pour ne prendre qu'un exemple, faisons attention à la stigmatisation plus ou moins ra mpante des pauvres: s'ils n'ont pas de boulot, s'ils sont dans des squats.................c'est de leur faute, c'est qu'ils le veulent bien !
Veiller avec tous ceux qui croient que chaque homme est sacré pour refuser la résignation qui est indigne de l'homme.

Veiller, chercher, attendre toujours la rencontre de l'Eternel dans ma propre existence. Pour certains, en n'ayant pas peur de leurs questions de leurs doutes, en osant en parler à un ami, pour d'autres en prenant plus au sérieux la recherche du Seigneur dans la prière, en arrêtant de faire de la foi un sujet tabou ! veiller pour que la naissance du bébé de Bethléem soit un signe de vie, de redémarrage, de résurrection dans chacune de nos existences.

dimanche 23 novembre 2008

A savourer avec intelligence et bonté

Atiq Rahimi, afghan exilé de son pays depuis 1984, vient de recevoir le prix Goncourt pour son roman Syngué sabour, pierre de patience. Cet écrivain déclare :
" Je suis bouddhiste car je suis persuadé de ma faiblesse. Je suis chrétien car j'avoue ma faiblesse. Je suis juif car je me moque de ma faiblesse. Je suis musulman car je combats ma faiblesse. Et je suis athée si Dieu est tout puissant."
A la suite des semaines sociales de Lyon, écoutons le meilleur de chaque religion .
Jacques THIERRY