vendredi 13 juillet 2012

OUBLIES DE L'ACTUALITE.

Les gros titres de l'information ne doivent pas nous empêcher de scruter attentivement les nouvelles importantes trop souvent oubliées, en quelque sorte dissimulées sous le flot des gros titres.Cette semaine pourtant deux informations nous laissent espérer que le pire n'est pas toujours le dernier mot de notre histoire.

Une historienne a établi, à partir de documents d'archives, qu'Adolf Hitler avait protégé provisoirement en 1940 un officier juif, qui avait été un camarade de régiment pendant la première guerre mondiale . Ce document a été délivré en 1940 et retiré en 1942. Ernst Hess à survécu à sa déportation à Milbertshofen et est décédé en 1983. 

En Lybie,la colation du " libéral " Mahmoud Jibril l'emporte sur le parti islamique. Personne n'en parle . Si cela avait été le résultat contraire, que de commentaires sur l'obscurantisme religieux.

Cultivons la curiosité, l'actualité nous réserve parfois de belles et bonnes nouvelles.

jeudi 5 juillet 2012

TROP CONNU POUR ETRE CRU.

Marc 6,1-6.

Jésus ne peut faire aucun miracle dans son propre pays car les villageois le connaissent trop bien. " Le fils de Marie ", charpentier de profession, de la famille de Jacques, de José, de Jude, de Simon ... Ils le connaissent tellement qu'ils n'attendent rien de lui . Ils savent qui il est, un des leurs, un villageois comme un autre. Ils ne placent aucune espérance en lui.

Cela nous éclaire sur les miracles dans les évangiles. Chez Marc, on lui amène des malades pour les guérir. Un lépreux le supplie de le purifier. Des gens portent un paralysé et cassent le toit de la maison pour l'amener à Jésus. Jaïre se jette à ses pieds pour sauver sa fille qui va mourir. La femme qui souffre de ses pertes de sang le touche pour guérir. Dans tous les cas, existe une attente. Le malade, ses proches, sa famille espèrent en Jésus. Le miracle répond à leur désir.

Qu'attendons nous de Dieu? Croire, est ce une question plus ou moins philosophique ? Croyons nous que la prière, la justice, la célébration peuvent nous aider à réaliser des miracles dans nos vies et dans celles des autres? Ou somme nous résignés ? Comme les villageois ont fait le tour de Jésus, nous risquons de faire le tour de Dieu. Je suis catholique, mais je n'attends plus rien. Je ne désire pas que ma vie et celle des autres se transforment. Sans désir, sans avenir, sans espérance Dieu ne peut nous faire avancer, malgré nous, contre nous.

" Et là il ne pouvait accompir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains." Contradiction absolue ! Je n'ai trouvé aucune note, aucune explication de ce verset. Alors je me risque. Si cela signifiait que l'amour de Dieu pour nous est si fort qu'Il continue à faire du bien, à se manifester, à nous faire signe, magré nous, même lorque nous n'attendons plus rien, que nous sommes emmurés dans nos habitudes mortifères.
Même dans son village qui ne croit pas en lui, Jésus soulage la détresse humaine. Dieu , lui, n'est jamais blasé, résigné, désespéré.