mercredi 29 avril 2009

RAYONS de SOLEIL dans l'ACTUALITE.

Dans le journal hier :

Au Congo, une vraie banque pour les plus pauvres.

Plus de 200 000 Congolais sont sociétaires de la Mutuelle congolaise d'épargne et de crédit. Cette banque est " le mammouth du microcrédit ". Le dépôt initial peut n'être que de 20 euro alors que dans les autres banques, c'est dix ou vingt fois plus. Cette banque rassemble 95% de la microfinance du Congo et est la première institution financière de ce pays. Elle a tenu bon pendant la guerre civile de ces dernières annèes. " Il s'agit d'aider les gens à créer, à prévoir et aussi à découvrir que se mettre ensemble crée une force ".

Une pensèe de Bob Marley.
" Personne ne peut libérer nos esprits, à part nous mêmes."

Le refus de la langue de bois.
A propos de la grippe porcine, le professeur Alain Fisch déclare : " Non, la France ne peut échapper à la maladie, car c'est une pandémie. Je ne vois pas comment on l'éviterait, il faut limiter les dégâts de la première vague. On en a les moyens. la souche semble sensible aux antivirus."

Ce matin.
Le patron de la Société Génèrale s'en va ! en avril 2009. L'affaire Kerviel a éclaté en Janvier 2008. Mieux vaut tard que jamais.

dimanche 26 avril 2009

L'INTELLIGENCE des ECRITURES.

Luc nous dit que Jésus ressuscité ouvrit l'esprit de ses compagnons " à l'intelligence des écritures." 24,35-48. A leur suite, l'Esprit du Très Haut nous donne accès à cette intelligence.

L'INTELLIGENCE des ECRITURES ?

Rappelons nous toujours qu'il s'agit " des écritures " au pluriel. Deux récits parlent de la création. Un texte royaliste et un texte antiroyaliste cohabitent avant l'histoire de David. Un prophète explique au peuple que vouloir avoir un roi, comme les autres peuples de la terre, c'est avoir des impôts, des guerres, de la dictature ! Il ne sera pas écouté. Les paroles et les actes de Jésus sont relatés par quatre auteurs et non un seul. Le message est le même, mais les accents spirituels, théologiques sont différents, s'adressant à des communautés diverses. Dans la bible, l'amour , la haine, l'angoisse, la paix , la guerre sont présents. Rien de ce qui est humain n'est étranger à la parole de Dieu. Quelles que soient nos routes, droites, sinueuses, des impasses ou des boulevards, Dieu nous y donne rendez vous, là où nous sommes, pas ailleurs dans un monde spirituel décharné.

L'intelligence des écritures se vit à plusieurs. Lire ensemble les textes est une des belles réalités de la vie écclesiale. Nous pensons souvent uniquement l'église en termes de rassemblement liturgique ou d'organisation. Faire église, c'est aussi rechercher dans la lecture commune, dans les débats, à mieux connaître la lumière de Dieu pour nos vies. Lire à plusieurs les textes bibliques permet de nous aider à croire et à vivre.

L'intelligence des écritures est la contemplation du Dieu de la vie, de l'alliance, la quête du Créateur toujours entrain de nous tendre la main. " Ta descendance sera plus nombreuse que les étoiles dans le ciel " déclare-t-il à Abraham. Isaïe annonce aux Juifs déportés à Babylone que Dieu ne les a pas oubliés. Ils vont revenir à Jérusalem. Les femmes sortent du tombeau , en oubliant leurs parfums, pour annoncer aux disciples : IL EST VIVANT !

L'INTELLIGENCE des ECRITURES : c'est LIRE la VIE DE DIEU dans NOS VIES.

samedi 25 avril 2009

RENDEZ VOUS à DIMANCHE SOIR.

Ce n'est pas une grève sauvage, mais l'urgence de la vie qui m'empêche d'écrire ce matin. Je vous retrouve demain soir. Bon week end.

mercredi 22 avril 2009

LA CRISE ? PARLONS EN.

Alors que les hommes politiques annoncent la reprise pour 2010 ou 2011 sans être d'accord sur sa nature, une reprise molle, franche, moyenne ? alors que je lis hier que les banques américaines s'en sortent bien et ont sans doute fait une bonne opération sur le dos des contribuables, alors que des ouvriers désespérés s'en prennent à la sous préfecture de Compiègne, alors que ........................................

Si nous prenions le temps de réfléchir ensemble :


Jean Baptiste de Foucauld, ancien commissaire au plan viendra à CAEN parler des trois crises : la crise financière, la crise écologique et la crise du chômage et de l'exclusion.

Créateur de l'association Solidarités nouvelles face au chômage, il proposera de nouvelles formes de régulation et de contrôle au niveau mondial, d'actions solidaires face au chômage, de la possibilité du temps choisi et de nouveaux modes de vie écologiques.


MERCREDI 29 AVRIL à 20h15, à la maison diocésaine CAEN.

samedi 18 avril 2009

MERCI THOMAS. ( Jean 20,19-31.)

Thomas est toujours considéré comme l'apôtre peu recommandable, " l'affreux jojo " qui demande des preuves pour croire en la résurrection de Jésus. Tout ceci est juste, cet homme met du temps à croire, la simple parole des autres disciples ne lui suffit pas. Pourquoi cet entêtement dans la recherche ? Deux autres passages des évangiles peuvent nous éclairer.

Lorsque le Rabbi dit à ses disciples qu'il part à Béthanie, près de Jérusalem, pour voir Lazare, son ami, qui vient de mourir , Thomas déclare : " Allons y, nous aussi, pour mourir avec lui." Thomas est si fasciné par Jésus qu'il s'engage à le suivre à Jérusalem, la ville qui tue les prophètes, au risque de sa propre mort. Thomas s'engage, prend des risques. C'est un disciple qui est passionné par le désir de Dieu du Nazaréen.

Lorsque Jésus livre en quelque sorte son testament à ses disciples : " Là où je suis, vous y serez aussi. Pour aller où je vais, vous savez le chemin." Jean 14,4, Thomas , toujours direct et intéressé, ose dire à Jésus : " Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions nous savoir le chemin ?"

Thomas nous est présenté par Jean comme un chercheur, un questionneur. Il discute, il est en recherche. Il n'a pas peur de poser des questions au Rabbi. Sa quête de l'Eternel passe par là. Disons lui merci. Les questions de Thomas nous rappellent que la foi chrétienne n'est pas celle du charbonnier, des béni oui oui. II est naturel d'avoir des doutes, des interrogations. Il est naturel de se poser des questions. L'évangile de Jean nous dit quelque chose de plus : Dieu entend nos doutes, nos questions. Il nous encourage même dans notre recherche. Jésus n'a pas reproché à Thomas ses questionnements, Il lui a répondu. Soyons libres dans notre recherche du Seigneur. Dans la foi, il n'y a pas de sujet tabou.

mercredi 15 avril 2009

MORT EN PRISON.

En 2008, dans les prisons françaises, tous les trois jours, il y a eu mort d'homme ou de femme par suicide. UN SUICIDE TOUS LES TROIS JOURS !

Les causes sont multiples, structurelles et personnelles. La surpopulation pénale est la toile de fond de ce massacre. Depuis une trentaine d'années, nous avons construit de nouvelles prisons et c'est un bien de supprimer les établissements vétustes. Mais cela ne résout pas la question de la surpopulation. Environ 10 000 détenus sont, en permanence, en surnombre. A la maison d'arrêt de Caen, dimanche, il y avait 450 détenus hommes pour 310 places. Depuis Noël ils n'ont jamais été moins de 420. Ce nombre engendre la promiscuité, le souci sécuritaire exacerbé et le manque de temps pour les divers personnels et intervenants pour écouter, discuter, pour aider ceux qui le désirent à s'en sortir.

Lorsque je vais voir les nouveaux arrivants, je rencontre des détenus qui " partent " pour un moyen ou long voyage en correctionnelle ou aux assises. Ils ne sont pas nombreux, je rencontre surtout ceux qui sont là pour de petites peines, voire très petites, moins de deux mois, à cause d'une non présentation à un contrôle judiciaire par exemple. Pourquoi incarcérer le maximum de gens ? PARCE QUE C'ET LA SOLUTION DE FACILITE. Le bracelet électronique, les travaux d'intérêt génèral, la semi liberté demandent plus de préparation, donc de personnel, de coût. Pourtant ces peines alternatives permettent une sanction intelligente qui évite la promiscuité en détention, source de toutes les violences.

Le contrôleur des prisons, M. Delarue, vient de remettre au Garde des Sceaux un rapport accablant sur l'état de nos prisons . Sera-t-il entendu? Le génèral de Gaulle, dans les années soixante lors de la tuerie de Clairvaux , déclarait que les prisons étaient " les poubelles de la France ." Notre président actuel, toujours prompt à rencontrer les familles des victimes des accidents, des catastrophes, n'est jamais allé voir la famille d'un détenu suicidé ! Le débat sur la loi pénitentiaire a été ajourné au parlement. Sommes nous prêts à écrire à notre député pour lui redire l'urgence d'une véritable réforme des sanctions et de l'emprisonnement ?


Un vieil imam demandait un jour à ses enfants :
Comment peut on reconnaître le moment où la nuit s'achève et où le jour commence ?
C'est quand on peut distinguer de loin un chien d'un mouton ?
Non, dit l'imam.
C'est quand on peut distinguer un dattier d'un figuier ?
Non, répondit encore l'imam.
Mais alors, quand est ce donc ?

C'est lorsqu'en regardant le visage de n'importe quelle personne, tu reconnaîs ton frère et ta soeur. Jusque là, il fait encore nuit dans ton coeur.

samedi 11 avril 2009

J'AIME LE SEIGNEUR.

Le samedi saint est le jour où des adultes vont être baptisés et recevoir la communion pendant la veillée pascale. Cette tradition remonte aux origines de l'église. Le chemin de foi de ces catéchumènes est une étoile dans nos vies.
Ils sont venus , il y a deux , trois ans, demander le baptême, sachant que cela ne leur serait d'aucune aide sociale, citoyenne. Nous ne sommes plus dans des pays où l'appartenance religieuse donne un statut social.
Ils se sont préparés sérieusement, dans un groupe d'accompagnement et ont participé à l'eucharistie pour que leur demande de communion soit crédible. Investir tant de temps dans des rencontres pour découvrir la Bonne Nouvelle du Nazaréen n'est pas si fréquent.
Ils vont être baptisés, communiés cette nuit dans une église catholique qui n'est pas au meilleur de sa forme, qui n'est plus crédible pour beaucoup de nos concitoyens.
Comme nous, ils vont entendre l'évangile de Marc qui ose nous confier que les femmes sortirent " toutes tremblantes " du tombeau vide et " qu'elles ne dirent rien à personne, car elles avaient peur " .

Avouez que la démarche de ces catéchuménes est originale ! surprenante pour beaucoup ! Sans le savoir, ils sont les signes de la recherche passionnée et passionnante de l' Eternel depuis des millénaires. Ils s'inscrivent dans la tradition chrétienne, comme d'autres dans d'autres familles religieuses ou dans des quêtes de sagesses. Ils sont le signe actuel que les humains cherchent, attendent la réponse au sens de leur vie.

Confessant la résurrection du condamné à mort du Golgotha, nous redisons avec eux ce que Jésus nous a transmis par ses paroles et ses actes : la Vie, l'Espérance, la Force de Dieu sont plus réelles que la mort, l'échec, l'angoisse, la guerre. Un jour, nous connaîtrons le Seigneur dans sa Lumière et nos yeux s'ouvritont totalement. Cette espérance se vit dès cette terre. Croire en la résurrection du Christ, c'est déjà vivre de la Vie du Créateur au quotidien. L'amour, l'amitié, la justice, l'art embellisssent notre terre et lui donnent des couleurs divines.

Ceux qui seront baptisés ce soir ne sont pas plus croyants, plus intelligents que d'autres. Le doute et la peur les habitent à certaines heures, mais ils ont su reconnaître dans la vie de Jésus l'image du Père qui nous veut libres, beaux et VIVANTS.

jeudi 9 avril 2009

NOUS PENSIONS QU'IL ETAIT FRAPPE PAR DIEU

Ce vendredi, l'agonie de Jésus sur la croix nous fait penser à toutes celles et ceux qui portent leur croix, et ils sont légion !

" Il était méprisé, abandonné de tous, familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on se détourne ; et nous l'avons méprisé, compté pour rien." Isaïe 52.
Les textes bibliques, et pas uniquement Job, évoquent souvent la longue cohorte de tous ceux pour qui la vie est trop souvent un calvaire. Ce matin à la maison d'arrêt, cet après midi au centre Esquirol , j'en ai rencontré quelques uns. Ne faisons pas de liste, elle serait trop longue. Mais ne nous détournons pas de ceux dont la souffrance nous fait peur, nous dérange, nous bouleverse. Ne les abandonnons pas à leur tragique solitude. Au Golgotha, Marie et Jean, quelques femmes sont là. Le Rabbi n'est pas seul, abandonné de tous. En ce jour, pensons à tous ceux qui sont présents lorsque la vie s'en va, à tous ceux qui se batttent pour faire reculer la souffrance, l'injustice, la solitude.

" Et nous, nous pensions qu'il était châtié, frappé par Dieu, humilié ." Isaïe 52.
Jésus avait dit à ses disciples que l'aveugle né n'était pas puni par Dieu, qu'il n'était pas malade à cause du péché. Mais la tentation religieuse renaît de ses cendres. Il faut trouver un coupable, si je souffre c'est que je suis puni .....Dieu m'enverrait l'épreuve pour me tester ! Arrêtons ces blasphèmes ! Dieu n'est pas un tyran sadique. Jésus est innocent, il n'a pas transgressé la Loi de Moïse. Son espérance, sa prière, sa justice font peur aux puissants de son époque. Il faut l'arrêter, le mettre à mort et oublier ses rêveries ! Jésus n'a pas péché : il a donné le pardon, la vie, la prière, la justice. C'est l'innocent non violent victime de la tyrannie. Il est l'Icône de Dieu. Le Père ne peut châtier Celui qui lui est fidèle jusqu'au bout.

mercredi 8 avril 2009

CE JEUDI JEAN SE SOUVIENT.

Ils sont réunis dans la maison autour de la table. Le Rabbi est entouré de Thomas, de Philippe, de Jacques, de Jean et des autres. Jean voit Jésus, à côté de lui, prendre du pain, du vin et murmurer : " c'est mon corps, c'est mon sang."

Alors Jean se souvient en souriant. Il se souvient du scandale à Jéricho le jour où son maître s'est invité chez Zachée, ce voleur, ce collaborateur des Romains. Il lui avait donné le pardon du Très Haut comme au paralysé qu'ils avaient fait descendre par le toit.

Jean se souvient de l'aveugle, du lépreux, du boiteux, des possédés rencontrés dans les villages de la Galilée, de la Judée. Jésus leur donnait la vie, la délivrance.

Jean se souvient de la réponse du Nazaréen lorsque certains du groupe lui avaient demandé comment prier : Jésus leur avait donné le Notre Père. Jean se souvient de la montagne de la Transfiguration. Ce jour là, il lui avait semblé découvrir le Rabbi pour la première fois.

Jean se souvient du scandale au Temple lorsque Jésus avait chassé les vendeurs. Il voulait redonner sa pureté à ce lieu de prière.

Jean entend Jésus leur dire : " Faites ceci en mémoire de moi." Il leur a tout donné lors d'un repas . Avec Jean, rendons grâce, faisons eucharistie. Souvenons nous................


A vendredi.

samedi 4 avril 2009

UN ROI SUR UN ANON !

Le dimanche des Rameaux nous fait entrer dans la grande semaine des chrétiens : la semaine de la VIE, de l'ESPERANCE, de la JOIE de CELUI qui a relevé le Nazaréen des morts. Prenons le temps de goûter, de prier ces jours qui résument la trace du Seigneur parmi nous.

Aujourd'hui, Jésus entre dans Jérusalem sur un petit âne. " Voici ton roi qui vient, monté sur le petit d'une ânesse." Un roi " normal " caracole sur un beau coursier et non sur un âne. Cet animal est le signe du service, de la non violence. Jésus est acclamé comme un roi, mais un roi très étrange. Il n' a pas d'armées, pas d'argent, pas de pouvoir, seulement quelques hommes , quelques femmes de Galilée, des " ploucs " pour les habitants de Jérusalem, comme troupe ! Nul doute que certains qui l'acclament, seront sur le chemin du Golgotha vendredi pour le huer. Pauvre foule versatile !

Le Rabbi de Nazareth pénètre à Jérusalem les mains nues. Il a toujours refusé d'être un meneur de foules. Tout son enseignement a appelé à la liberté de chacun. Jésus a côtoyé les malades, les possédés, les pécheurs publics de sa société et il les a libérés, relevés, rétablis pour qu'ils puissent VIVRE et non survivre. Tous ses actes et ses paroles ne demandaient rien en retour. Il n'a pas embrigadé, enrôlé, acheté les consciences.

Jésus s'avance les mains nues sur un ânon , nous signifiant ainsi la tendresse du Père pour chacun de nous. Cette non violence est un appel à nous désarmer. Les sommets internationaux de cette semaine doivent prendre en compte les exclus de la planète qui n'ont pas voix au chapitre, qui ne demandent que la nourriture et l'eau ! qui ne se soucient pas de leur retraite car leur espérance de vie ne leur permet pas !
L'ânon des Rameaux est un signe pour que nous mettions toute notre intelligence et notre pouvoir pour une juste distribution des richesses. Cette semaine peut nous aider dans notre quête de justice et de contemplation.

Bonne fête des Rameaux et à Jeudi.

mercredi 1 avril 2009

LIBEREZ LES PSAUMES !

Rentrant d'une semaine passée dans une abbaye cistercienne à Acey ( Jura ) j'imagine ce matin une manifestation de moines scandant : " Libérez les psaumes." Aller dans une abbaye, c'est le dépaysement garanti, un décalage horaire certain, le silence comme compagnon des journées, le privilège de prendre du temps pour lire la Bible, étudier, rencontrer un moine, partager avec lui sa quête de Dieu.

Moi qui ais le goût et la chance d'y aller régulièrement, je retiens de cette semaine la prière des Psaumes partagée avec la communauté plusieurs fois par jour, aux offices. Les moines d'Acey chantent les 150 psaumes tous les quinze jours. Aller aux offices, c'est dire la nécessité de la prière avec d'autres. Comme beaucoup, je pense à la prière individuelle, moment privilégié de la recherche du Dieu de Jésus. Prier, c'est très souvent se tourner vers le Seigneur lorsque la vie est difficile voire tragique. La prière ne peut prendre racine dans une vie si Dieu n'est que Celui qui est censé régler mes difficultés. L'office monacal me rappelle que je ne suis pas seul comme croyant. Je fais partie de cette famille qui depuis Abraham se retrouve pour parler à son Créateur en parlant de Lui. Ma propre existence rejoint celle de mes compagnons qui, eux aussi, ont été saisis par la rencontre du très Haut. Les chercheurs de Dieu ne sont pas des solitaires.

Les Psaumes ont mauvaise presse ! Il n'y serait question que de guerre, de vengeance, d'un Dieu terrifiant. Si les moines continuent à les lire depuis les premiers siècles, il y a peut être une bonne raison ! Les Psaumes racontent nos existences avec leurs heures de lumière et de joie comme avec leurs moments d'obscurité et d'angoisse. " Je t'aime Seigneur " côtoie " Ma compagne, c'est la ténèbre." Prendre du temps pour parler à Dieu de nos vies, c'est tout simplement cela la lecture des Psaumes. Merci aux moines cisterciens d'Acey de me l'avoir rappelé une nouvelle fois.

Que dites vous des Psaumes ?