vendredi 29 mars 2013


 Il vit et il crut.


Jésus est mort en croix un vendredi après midi.
Marie Madeleine se rend au tombeau après le Sabbat.
Devant le tombeau vide, elle imagine que le corps du Nazaréen a été enlevé.
Réaction réaliste, de bon sens , dirions nous.

Le disciple qui accompagne Pierre se rend aussi au sépulcre.
Le tombeau est vide, le linceul resté là.
" Il vit et il crut ."
Il n'a vu rien de plus que ce que voyaient Pierre et Marie Madeleine.
Il a vu un tombeau vide.
Mais il relie ce vide à la vie de Jésus.
Ses actes, ses paroles étaient le contraire de la mort, de l'échec, de la culpabilité.
Jésus redonnait vie aux malades, aux pécheurs.
Il partageait la prière, la connaissance des écritures.
Le Nazaréen aidait à vivre.

Son tombeau n'est pas le dernier mot. La vie de Dieu est plus grande que nos morts.

Soyons comme ce disciple .
Osons voir le monde comme il est.
Trop souvent , hélas, il respire la mort, l'injustice, la guerre.
Voyons le, n'en ayons pas peur. Ne le fuyons pas pour nous réfugier dans un espace religieux imaginaire.

Voyons le et croyons. Ce monde, notre monde, aussi imparfait soit il,
croyons que Dieu l'aime, qu'Il ne cesse d'y envoyer son Esprit à l'oeuvre chez les hommes et les femmes de bonne volonté.
Croyons que dès maintenant nous pouvons vivre en ressuscités en partageant l'amitié, la justice, la compréhension, la bonté.

En ce jour de Pâques, soyons comme ce disciple.
Osons affronter nos tombeaux en croyant qu'ils ne sont pas le dernier mot de notre existence.
Dieu ne nous abandonne , ne nous abandonnera jamais, aussi dures soient parfois nos vies.

J.T.