Ce week end, nous étions une vingtaine " autour " de la foi en la résurrection de Jésus. La lecture des textes, les échanges nous ont permis d'approcher un peu plus, un peu mieux...peut être , cette incroyable nouvelle qui a bouleversé la vie de Marie de Magdala, de Jean, de Pierre, de Paul et de tant d'autres depuis :
Il est VIVANT, ce Jésus mort sur la croix comme un criminel.
Naturellement, nous ne nous sommes pas contentés de lire les Ecritures, ce qui n'est déjà pas si mal !, nous nous sommes demandés si cette foi transmise par les apôtres nous aidait à vivre, nous faisait avancer dans l'existence.
Nous n'avons pas pu ne pas constater que la transmission semblait souvent arrêtée dans les familles, dans les communautés. Combien de jeunes disent à leurs parents chrétiens : " Vous nous avez donné des valeurs, la justice, la lutte contre les exclusions, contre le racisme...." mais la source de ces valeurs, Jésus, paraît absente. Et qu'en sera-t-il à la génération suivante ?
Ce constat, banal certes ,est douloureux et parfois culpabilisant. Notre monde a changé, la foi religieuse n'est pas la seule réalité qui semble si difficile à transmettre, nous avons cru que l'engagement suffirait ..... tant de paramètres peuvent être évoqués justement.
C'est alors qu'un sage dans l'assemblée s'est exclamé : "Et si nous n'avions pas su partager le bonheur de croire ? "