mercredi 2 mars 2011

Léa, Pierre et ................................nous autres.

Comme chaque semaine, je rencontre Léa ce matin pour faire le point, pour partager nos réflexions, nos espérances. Dans la conversation elle me parle des textes de Paul sur les femmes. " Femmes, soyez soumises à vos maris comme l'église l'est au Christ." Elle s'interroge. Ces affirmations de l'apôtre ont elles le même degré de vérité que sa proclamation de la résurrection? Comment lisons nous la Bible ? Pouvons nous prendre du recul, quel est le statut des écritures ?

Cette semaine , ce tract d'une église évangélique dans ma boite aux lettres :

" Vers la sortie du tunnel ! angoisse, dépression, mal être, maladie
Vous avez tout essayé ? Vraiment tout ?
Et si vous laissiez Jésus changer vos ténèbres en lumière !
Rencontre avec un pasteur " guéri par la puissance de Dieu dans sa jeunesse."

Dieu est il l'ultime guérisseur lorsque tout a échoué ?


Ce midi, repas chez Pierre avec un de ses amis que je ne connais pas. Nous parlons de tout, de rien, de nos vies, de l'église. Le péché originel, le dogme de l'immaculée conception s'invitent dans la discussion!
Nous convenons de nous revoir un soir pour prendre le temps de l'échange, de la discussion.
Les questions de la foi ne sont pas démodées, ne sont pas tabou. Osons nous retrouver pour en parler, pour échanger au lieu de les cacher dans un coin de notre vie sans jamais avoir le courage de la réflexion.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

"Nous parlons de tout, de rien, de nos vies, de l'église..."

Les sujets sérieux ne sont pas ceux auxquels on pense, ce sont qui viennent dans la discussion, sans prévenir, quand la glace est rompue. Sérieux ils le sont, à la mesure exacte du du temps qu'on leur consacre, sans même sans rendre compte.
Tous ce temps passé, à l'intérieur de nous, par ces questions qui sont inutiles pour le quotidien, mais fondamentales en vérité. C'est le temps passé par ces questions, au fond de moi, qui fonde leur importance...malgré moi.
Elles me dérangent, récurrentes et lancinantes, j'ai parfois même honte de m'avouer qu'elles prennent autant de place. Et pourtant force est de constater, ces questions, de tout et de rien, de l'église, habitent en moi depuis quelques décennies déjà.

Pierre