Il viendra. Luc 12,35-40. (2 novembre 2014)

Ce jour est traditionnellement le jour du souvenir des défunts,
et cette tradition risque de déformer notre lecture.
Jésus évoque des serviteurs qui se tiennent prêts pour le retour du maître.
Dans ce contexte du 2 novembre, nous pensons à la mort.
Etre prêts, être en règle, se préparer à la fin.

Jésus ne parle pas de la mort dans ce passage,
tout le contraire : " Le Fils de l'Homme viendra. "
Ce personnage céleste annonçait la fin des temps,
l'avènement du Messie, le jugement de Dieu.
C'était une bonne nouvelle, les cieux venaient sur la terre,
Le Seigneur se révélait proche.
Jésus bien vivant affirmait que c'était lui ce Fils de l'Homme.

Nous ne sommes pas juifs de l'époque de Jésus.
Nous ne parlons plus du Fils de l'Homme.
Nous dirions :
Tenons nous prêts, Dieu s'invite dans nos vies,
Tenons nous prêts, la prière peut éclairer notre quotidien,
Tenons nous prêts, le pardon sera peut être possible.

Etre prêts, c'est être à l'écoute.
A l'écoute du Seigneur dans la prière, dans la lecture de Sa Parole,
A l'écoute du Seigneur dans la proximité avec les autres,
A l'écoute du Seigneur de moi-même pour m'aimer en vérité.

La prière juive commence par : Ecoute Israël.
Le Très Haut demande à son peuple de L'écouter.
Etre à l'écoute, c'est être près et prêt.

Cet Evangile ne nous parle pas de la mort, mais de la vie.

J.T.