jeudi 8 janvier 2015

"En toi, je trouve ma joie." Marc 1,7-11. (11 janvier 2015)

Mercredi plus d'une dizaine de personnes tuées à Paris.
La barbarie contre la liberté de la presse,
contre la liberté de croire, de ne pas croire,
contre la liberté de rire ou non de tel évènement religieux ou non.
Cet attentat fait peur, à quand le prochain?
Jusqu'où ira l'intolérance, la haine de l'autre ?
A Paris, comme à Bagdad, à Damas et dans tant d'autres villes du monde.

"Et Dieu dans tout cela ?" n'est ce pas Jacques Chancel.
Marc nous narre l'histoire d'un juif, un charpentier de Nazareth,
trou perdu de la Galilée, venu au Jourdain se faire baptiser par Jean son cousin.
Pourquoi Jésus se fait baptiser, sinon parce qu'il est l'un des nôtres absolument.
Sinon, il était bien le seul qui n'avait pas à être au Jourdain.
Jésus, priant, guérisseur, pardonnant, entouré des douze et de femmes,
figure fragile, assassinée sur une croix, victime des grands de son époque.
Que pèse-t-il ce Jésus devant les attentats, la mort des innocents ?

Il n'arrête pas les guerres à notre place,
il n'éradique pas magiquement le mal et le malheur.
Mais il nous redit que ce n'est pas le dernier mot,
que la justice, l'espérance, la fraternité, la bonté, le respect sont possibles,
qu'ils sont le nectar de nos existences.
"En toi, je trouve ma joie" lui murmure l'Eternel.
Puisons en lui cette joie, cette paix que nul ne saura nous arracher,
même si parfois nous avons beaucoup de mal à y croire.

J.T.

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