" Bonjour, ça va ? Non, pas du tout ! Bon, au revoir, je te rappelle."
Cela ne vous est jamais arrivé d'oser dire pour une fois ! que vous n'alliez pas bien, et alors..........ceux que nous croyions proches prennent la poudre d'escampette. Dans le texte de Marc ( 10, 46-52 ) " beaucoup de gens interpellaient Bartimèe pour le faire taire " car cet aveugle criait sa misère et sa douleur à Jésus. Cela dérange toujours, il y a deux mille ans à Jéricho comme aujourd'hui dans nos cités, ceux qui osent hurler leur souffrance, leur désespérance. " Soigne toi, calme toi, tu n'es pas le seul, tout le monde a sa part, cela fait si longtemps que cela dure ta dépression, ton mal de vivre, tes errances, ta marginalité................................tais toi ".
Jésus l'appelle et l'écoute. Dans la bible , les prophètes n'ont cessé de nous dire que l'Eternel était à l'écoute des malheureux, des exploités, des souffrants. " J'ai vu, j'ai vu la misère de mon peuple " avoue le Dieu d'Abraham, d'Isaac, de Jacob à Moïse. Isaïe écrit que le Seigneur " attendait de son peuple le droit, et c'est l'injustice. Il en attendait la justice , et il ne trouve que les cris des malheureux." 5,7. Les prophètes et Jésus nous dévoilent un Créateur proche de son peuple, attentif à sa souffrance et non un Dieu tout puissant et lointain.
Laissons crier, hurler ceux qui vont mal. Arrêtons cette vie anesthésiée où chacun fait semblant d'aller toujours bien, alors que chacune de nos vies est parfois difficile ou souffrante. Laissons dans nos familles, nos communautés écclesiales, dans nos groupes la possibilité que puisse retentir le cri des malheureux . Avec pudeur, respect, permettons à celui qui va mal d'ouvrir son coeur et de déposer un peu son fardeau.
Une affiche du ministère de la Santé annonce ce beau programme :
Il y a des gens qui savent qu'être à votre écoute, c'est ausi entendre ce que vous ne dites pas.
Tous mes voeux de bonne santé !
Cela ne vous est jamais arrivé d'oser dire pour une fois ! que vous n'alliez pas bien, et alors..........ceux que nous croyions proches prennent la poudre d'escampette. Dans le texte de Marc ( 10, 46-52 ) " beaucoup de gens interpellaient Bartimèe pour le faire taire " car cet aveugle criait sa misère et sa douleur à Jésus. Cela dérange toujours, il y a deux mille ans à Jéricho comme aujourd'hui dans nos cités, ceux qui osent hurler leur souffrance, leur désespérance. " Soigne toi, calme toi, tu n'es pas le seul, tout le monde a sa part, cela fait si longtemps que cela dure ta dépression, ton mal de vivre, tes errances, ta marginalité................................tais toi ".
Jésus l'appelle et l'écoute. Dans la bible , les prophètes n'ont cessé de nous dire que l'Eternel était à l'écoute des malheureux, des exploités, des souffrants. " J'ai vu, j'ai vu la misère de mon peuple " avoue le Dieu d'Abraham, d'Isaac, de Jacob à Moïse. Isaïe écrit que le Seigneur " attendait de son peuple le droit, et c'est l'injustice. Il en attendait la justice , et il ne trouve que les cris des malheureux." 5,7. Les prophètes et Jésus nous dévoilent un Créateur proche de son peuple, attentif à sa souffrance et non un Dieu tout puissant et lointain.
Laissons crier, hurler ceux qui vont mal. Arrêtons cette vie anesthésiée où chacun fait semblant d'aller toujours bien, alors que chacune de nos vies est parfois difficile ou souffrante. Laissons dans nos familles, nos communautés écclesiales, dans nos groupes la possibilité que puisse retentir le cri des malheureux . Avec pudeur, respect, permettons à celui qui va mal d'ouvrir son coeur et de déposer un peu son fardeau.
Une affiche du ministère de la Santé annonce ce beau programme :
Il y a des gens qui savent qu'être à votre écoute, c'est ausi entendre ce que vous ne dites pas.
Tous mes voeux de bonne santé !
2 commentaires:
« Il y a des gens qui savent qu'être à votre écoute, c'est aussi entendre ce que vous ne dites pas »
Ce slogan se réfère au travail des psychiatres. C'est la même question qui se pose quand on entre dans leur cabinet :
«Que veux-tu que je fasse pour toi ?». «Que je vois», que je vive…
Pour avoir passé un certain temps dans le cabinet d’un psychiatre, je peux témoigner que j’ai bénéficié d’un travail d’écoute extraordinaire qui a soulagé certains pans de la maladie.
L’écoute du soignant est tellement pointue et fine qu’il détecte les moments où vous ne savez plus dire les choses, dire ce qui vous fait mal et vous empêche de vivre : c’est à partir de l'écoute et de la parole que se fait le travail.
Le psychiatre m’a tenu à bout de bras pendant une dépression. Par moment je me disais : « j’en suis arrivé à devoir payer quelqu’un pour qu’il écoute ma souffrance ! ». C’est horrible.
Ceux sur qui je pensais pouvoir m’appuyer sont partis qui à son champ, qui à ses bêtes…
Nous sommes des êtres de la parole, nous avons besoin d’échanger un minimum. Le silence devient une violence quand il n’est pas choisi et il peut être utilisé aussi comme un instrument de vengeance, de maltraitance.
"Le Verbe (qui) s’est fait chair et (qui) a habité parmi nous", nous rappelle sans cesse que la parole est indispensable à l’exercice de la fraternité, de l’amour et de la justice.
L’Ecoute, pas facile de nos jours !!!Où l’Homme se met tant de barrières mais se détruit car il se doit rester fort !!!
Par ma vie professionnelle et personnelle, j’ai fait l’expérience de deux choses :
Encore hier une patiente me disait, vous devez en entendre des choses pas drôle dans votre quotidien, oui c’est à vous, que les gens se dévoilent, disent leurs plus lourde peines, souffrances !!!Oui en effet c’est mon métier, par moment, je suis révolté car ce temps de l’écoute est primordiale dans la prise en charge du patient mais la santé qui cours désormais après la rentabilité ne nous laisse pas toujours le temps d’écouter ces maux !!!Et qui pourtant une fois dit, apporte tant de soulagement, d’apaisement, qu’il n’y aurait moins besoin, il me semble, de médicaments qui pallient seulement !!La parole reste libératrice puisqu’elle enlève les peurs, les non-dits, etc….
J’ai aussi connue l’expérience d’aller rencontrer un psychologue, sans que mon entourage le plus proche le sache !!Mais avec le recul, je me dis qu’il n’y a pas de honte, bien au contraire car ceci permet de prendre du recul avec un professionnel qui ne connaît pas ou peu notre environnement !!!Et par cette distance, au travers des questions ou des réflexions qu’il émet, il vous fait prendre conscience ou vous dévoile des choses auquel vous n’auriez jamais pensé !!!
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