jeudi 5 février 2015

Etre pratiquant, être vivant. Mc 1,29-39 (8 février 2015)

Que faisait Jésus selon Marc ? Que pratiquait-il ?
Le début de cet évangile nous donne à penser.
Jésus passe de la prière avec les autres juifs à la synagogue
à une pause dans la maison des deux frères, Simon et André.
Il accueille les malades, les possédés.
Il prend un temps de solitude pour prier son Père,
il est vite rejoint par les disciples et la foule qui le cherchent.
Il quitte ce village pour d'autres rencontres, ailleurs que chez lui.
Il ne s'enferme jamais dans un lieu, une prière, une guérison.

Inlassablement Jésus annonce que la foi est une Bonne Nouvelle,
une aide, un moteur, un cap pour vivre debout.
A temps et à contretemps, le Nazaréen va l'annoncer chez les siens et ailleurs.
Prier à la synagogue peut aider à vivre droit, debout, en paix.
Soigner, réconforter , accompagner est le sceau de cette Bonne Nouvelle.
Jésus prie, guérit et annonce explicitement son espérance.

Nous sommes dans une situation délicate en église.
La transmission connaît de réelles difficultés.
Etre croyant fait peur, indiffère ou se vit en catimini pour certains.

Cet évangile ne donne pas de recettes, mais nous interroge sérieusement.
Cette messe que nous vivons ensemble, la vivons-nous réellement ?
Ce rendez-vous du dimanche est il une aide pour la semaine ?
Chaque dimanche beaucoup de nos contemporains courent, font du vélo
et c'est essentiel pour eux.
Et nous lors de l'eucharistie, est-ce essentiel ?
L'attention , la proximité avec les souffrants, les exclus, les sans voix est-elle au centre de nos vies ?
Les miracles de l'évangile sont-ils une référence essentielle ou des récits d'un autre âge ?

Jésus pratiquait l'Eternel en Le priant, Le rencontrant avec ses contemporains,
à la synagogue, dans la maison de ses amis, lors de ses voyages.
C'est dans  notre vie concrète, pas ailleurs,
que Dieu nous fait signe.
A nous de Lui répondre.

J.T.

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