mercredi 10 décembre 2014

Et si le soleil s'éteignait ? Jean 1 (14 décembre 2014)



Si le soleil ne se "levait" pas demain à l'est ?

S'il s'éteignait ?
Si Dieu disparaissait de notre univers,
de nos vies ?

Le Baptiste, ce rude prophète des bords du Jourdain,
sait qu'il annonce la Lumière, que le charpentier est cette Lumière.
L'origine du mot "dieu" est dans la langue sanscrite, en Inde.
Dyau signifie le brillant, la lumière qui permet de voir et qui donne la vie.
Les évangiles sont un excellent guide pour mener nos vies.
Ils peuvent parler à tous, si différents soient-ils.
Les bergers, dans la campagne de Bethléem, "sont enveloppés de la lumière du Seigneur",
des bergers, des exclus de la religion juive, impurs à cause de leur proximité avec leurs bêtes,
interdits de Temple à Jérusalem.
Les mages suivent une lumière, une étoile,
les mages, de riches étrangers scrutateurs des étoiles pour comprendre le sens de la vie.
De pauvres bergers peu recommandables, des étrangers riches et curieux,
tous suivent la lumière du Seigneur.
Etre catholique ne veut pas dire être papiste,
mais universel, au sens où chaque homme peut être touché, ému, séduit par le Nazaréen.
Comme le soleil, Dieu ne disparaît pas, ne meurt pas,
Il est le fidèle compagnon de nos vies chaque jour.

La lumière donne la vie, pensons à la photosynthèse.
Quelle route m'a fait prendre la Bonne Nouvelle ?
Qu'est ce qui me séduit dans les actes et les paroles de Jésus?
Ma prière, ma vie sont elles sources de vie, d'espérance, de joie, de paix ?
Avec d'autres, qu'est ce que j'invente pour que la planète soit plus douce,
plus fraternelle, plus accueillante ?
Avec d'autres, qu'est ce que j'invente pour que nos rassemblements soient plus vivants, créatifs ?
La lumière de Dieu habite t-elle ma prière, nos eucharisties ?
Ces temps m'aident-ils à vivre debout ?

Puisse la lumière de Bethléem réchauffer nos existences
et nous donner le goût de la partager autour de nous.

J.T.

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