mercredi 17 décembre 2014

L'homme qui vient de Dieu. Lc 1,26-38. (21 décembre 2014).

Pour beaucoup de croyants, la conception virginale de Jésus n'est pas crédible.
Souvent on entend: "Cela ne me dérange pas que Joseph soit le père, que Marie ait eu d'autres enfants."
Propos respectables, mais la question n'est pas de savoir si cela nous dérange ou non,
mais de tenter de découvrir le sens des écritures.

Lorsque Jésus appelait le Dieu de Moïse Abba, père, papa en araméen,
c'était aussi irrecevable pour les juifs que la virginité de Marie pour beaucoup actuellement.
Lorsque Jésus guérissait, exorcisait, ce n'était pas original,
un signe fort de tendresse, d'attention pour les malades,
mais pas un signe d'une identité exceptionnelle.
Par contre, lorsqu'il pardonnait les péchés, il prenait la place du Grand Prêtre le jour du pardon,
de son cousin le Baptiste au bord du Jourdain.
Ce dernier ne s'autorisait pas à dire qu'il pardonnait les péchés,
ce que fait Jésus, se mettant à la place de l'Eternel.
Lorsqu'il se battait avec les Pharisiens à propos de la Loi de Moïse, donnée par Dieu,
il revendiquait une autorité plus forte que cette Loi, don de Dieu lui-

Lorsque Luc écrit son évangile, l'histoire du charpentier ressuscité des morts,
il se rappelle tous ces actes et paroles du Nazaréen qui se revendiquait de Dieu de façon extrême.
Jésus admirait le Baptiste, mais il a dit que le plus petit dans le royaume est plus grand que le Baptiste.
Jésus n'est pas un prophète, beaucoup plus qu'un prophète,
un homme qui vient de Dieu,
un homme qui est la révélation de Dieu,
un homme qui se met à la place de Dieu,
Dieu qui est un homme.

Parler de sa naissance comme le fait Luc ne dit pas autre chose.
La maternité de Marie n'est pas une histoire merveilleuse,
mais la foi en Dieu qui prend notre condition humaine.

J.T.
même.

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