Robert Desnos écrivait :
" Une fourmi de dix huit mètres avec un chapeau sur la tête,
ça n'existe pas, ça n'existe pas ."
Peut être pensons nous la même chose, même si nous n'osons l'avouer, lorsque nous lisons ce passage de Marc 1-,15-18.
" Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : ils prendront des serpents dans leurs mains, et , s'ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades sen trouveront bien." Quant à moi, je n'ai jamais pris de serpent dans mes mains, ni bu du poison. Alors, ces paroles de Jésus ressuscité, ça n'existe pas, ça n'existe pas ?
Et si Marc avait utilisé ces images choquantes pour nous dire que le pire n'est pas toujours le plus sûr, que l'utopie, le rêve ne sont pas du temps perdu, que le réalisme financier n'est pas la meilleure gouvernance économique. En un mot que la résurrection permet de soulever les montagnes, de tracer des chemins dans les déserts, de refuser la désespérance des réalistes qui ne peuvent imaginer un quelconque changement. Disciples amoureux du Ressuscité, nous croyons que les serpents et les poisons peuvent être tués, détruits, que la justice et la tendresse sont plus forts que toutes les armes de toutes nos guerres.
Paul de Tarse a commencé sa vie en participant à la persécution des premiers chrétiens. Sur la route de Damas, l 'Eternel lui a fait comprendre que son zèle religieux n'était qu'un poison mortel et il a reconnu l'innocence du Nazaréen crucifié injustement un vendredi au Golgotha. La voix du Ressuscité lui est devenue familière. Paul a alors mis toute son énergie à transmettre la Bonne Nouvelle du Nazaréen , sans redouter tous les obstacles qu'il a pu rencontrer sur sa route.
A l'époque des croisades, François d'Assise n'a pas eu peur de tenir en ses mains les serpents de la haine religieuse. Il est allé discuter avec le chef musulman, s'entretenir du Dieu dont tous les deux se réclamaient, de la justice et de la non violence du Rabbi de Nazareth. Ses amis pensaient qu'il serait arrêté, voire tué, François est revenu sain (t) et sauf de cette rencontre prophétique.
Le père Musallam, curé catholique de Gaza a écrit le 17 janvier : " Puissent les loups et les agneaux un jour vivre ensemble et les taureaux et les louveteaux brouter ensemble et les enfants être capables de mettre leurs mains dans la gueule des serpents sans en être blessés."
Nous qui ne vovons pas à l'époque de Paul, pas plus qu'à celle de François, qui n'habitons pas à Gaza, n'ayons pas peur de prendre en nos mains les serpents de l'exclusion, de l'indifférence moderne, du racisme, des injustices. C'est en leur tordant le cou que nous serons témoins de la Vie du Très Haut dont l'Espèrance n'est pas un opium ou un poison mais un breuvage délicieux qui scelle la rencontre de l'Autre par la proximité des autres.
" Une fourmi de dix huit mètres avec un chapeau sur la tête,
ça n'existe pas, ça n'existe pas ."
Peut être pensons nous la même chose, même si nous n'osons l'avouer, lorsque nous lisons ce passage de Marc 1-,15-18.
" Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : ils prendront des serpents dans leurs mains, et , s'ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades sen trouveront bien." Quant à moi, je n'ai jamais pris de serpent dans mes mains, ni bu du poison. Alors, ces paroles de Jésus ressuscité, ça n'existe pas, ça n'existe pas ?
Et si Marc avait utilisé ces images choquantes pour nous dire que le pire n'est pas toujours le plus sûr, que l'utopie, le rêve ne sont pas du temps perdu, que le réalisme financier n'est pas la meilleure gouvernance économique. En un mot que la résurrection permet de soulever les montagnes, de tracer des chemins dans les déserts, de refuser la désespérance des réalistes qui ne peuvent imaginer un quelconque changement. Disciples amoureux du Ressuscité, nous croyons que les serpents et les poisons peuvent être tués, détruits, que la justice et la tendresse sont plus forts que toutes les armes de toutes nos guerres.
Paul de Tarse a commencé sa vie en participant à la persécution des premiers chrétiens. Sur la route de Damas, l 'Eternel lui a fait comprendre que son zèle religieux n'était qu'un poison mortel et il a reconnu l'innocence du Nazaréen crucifié injustement un vendredi au Golgotha. La voix du Ressuscité lui est devenue familière. Paul a alors mis toute son énergie à transmettre la Bonne Nouvelle du Nazaréen , sans redouter tous les obstacles qu'il a pu rencontrer sur sa route.
A l'époque des croisades, François d'Assise n'a pas eu peur de tenir en ses mains les serpents de la haine religieuse. Il est allé discuter avec le chef musulman, s'entretenir du Dieu dont tous les deux se réclamaient, de la justice et de la non violence du Rabbi de Nazareth. Ses amis pensaient qu'il serait arrêté, voire tué, François est revenu sain (t) et sauf de cette rencontre prophétique.
Le père Musallam, curé catholique de Gaza a écrit le 17 janvier : " Puissent les loups et les agneaux un jour vivre ensemble et les taureaux et les louveteaux brouter ensemble et les enfants être capables de mettre leurs mains dans la gueule des serpents sans en être blessés."
Nous qui ne vovons pas à l'époque de Paul, pas plus qu'à celle de François, qui n'habitons pas à Gaza, n'ayons pas peur de prendre en nos mains les serpents de l'exclusion, de l'indifférence moderne, du racisme, des injustices. C'est en leur tordant le cou que nous serons témoins de la Vie du Très Haut dont l'Espèrance n'est pas un opium ou un poison mais un breuvage délicieux qui scelle la rencontre de l'Autre par la proximité des autres.
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