Tout était prévu : le lépreux devait lui même crier " impur, impur " pour ne pas contaminer ceux qu'il croisait sur son chemin. Il devait vivre à l'écart. Les lévites, les prêtres juifs avaient pris ces dispositions pour que l'impureté ne contamine pas tout le peuple. Depuis, les dignitaires de toutes les religions ont codifié les règles de la pureté et de l'impureté : le moine bouddhiste de ma ville est un " intouchable " même s'il ne crie pas au scandale lorsque quelqu'un lui serre la main ; les hommes et les femmes ne se mélangent pas dans les mosquées, dans les synagogues comme c'était le cas dans nos églises il y quelques années. Certains péchés sont appelés " mortels ". C'est comme si les religions avaient besoin de bien cataloguer les purs et les impurs pour manifester la pureté de leur Dieu.
L'évangile de Marc ( 1, 40-45 ) met en scène un lépreux, un paria qui s'écrie en voyant Jésus : " Si tu le veux, tu peux me purifier." Touché par cette foi et ce cri du coeur, Jésus le purifie, le réintègre dans la société juive. Le Rabbi de Nazareth n'a eu de cesse de casser cette barrière de l'impureté en mangeant chez les pécheurs publics, en parlant avec la Samaritaine, en défendant la cause de la femme adultère, en louant la foi du criminel crucifié à côté de lui sur la colline du Golgotha. La religion de Jésus refuse de classer les gens en purs et impurs, quelles que soient leur foi ou leur vie.
A sa suite , essayons de n'exclure personne de la communauté des croyants s'il désire en faire partie. Le Père se donne à qui veut le recevoir.
Ne dévalorisons pas ceux qui ne partagent pas notre foi au Dieu de Jésus en parlant " d'incroyants ", mais cherchons plutôt à comprendre leur espérance, leur désir de vie qui ne mentionne pas le Dieu de notre foi.
Non seulement n'ayons pas peur de parler avec des fidèles d'autres religions, mais recherchons ces contacts avec des Juifs, avec des Musulmans pour nous enrichir de leur démarche, de leur recherche, de leur quête du très Haut.
Le Seigneur de Jésus est saint, est pur, est miséricordieux. Il ne veut pas que nous nous servions de Lui pour cataloguer, pour juger, pour classer. Il est le Dieu qui fait lever son soleil sur toutes ses créatures. Alors, ne passons pas notre temps à deresser des murs mais construisons des ponts entre nous.
L'évangile de Marc ( 1, 40-45 ) met en scène un lépreux, un paria qui s'écrie en voyant Jésus : " Si tu le veux, tu peux me purifier." Touché par cette foi et ce cri du coeur, Jésus le purifie, le réintègre dans la société juive. Le Rabbi de Nazareth n'a eu de cesse de casser cette barrière de l'impureté en mangeant chez les pécheurs publics, en parlant avec la Samaritaine, en défendant la cause de la femme adultère, en louant la foi du criminel crucifié à côté de lui sur la colline du Golgotha. La religion de Jésus refuse de classer les gens en purs et impurs, quelles que soient leur foi ou leur vie.
A sa suite , essayons de n'exclure personne de la communauté des croyants s'il désire en faire partie. Le Père se donne à qui veut le recevoir.
Ne dévalorisons pas ceux qui ne partagent pas notre foi au Dieu de Jésus en parlant " d'incroyants ", mais cherchons plutôt à comprendre leur espérance, leur désir de vie qui ne mentionne pas le Dieu de notre foi.
Non seulement n'ayons pas peur de parler avec des fidèles d'autres religions, mais recherchons ces contacts avec des Juifs, avec des Musulmans pour nous enrichir de leur démarche, de leur recherche, de leur quête du très Haut.
Le Seigneur de Jésus est saint, est pur, est miséricordieux. Il ne veut pas que nous nous servions de Lui pour cataloguer, pour juger, pour classer. Il est le Dieu qui fait lever son soleil sur toutes ses créatures. Alors, ne passons pas notre temps à deresser des murs mais construisons des ponts entre nous.
1 commentaire:
Merci de toutes ces homélies, j'attendais cela depuis si longtemps, elles sont classées afin de pouvoir les relire, et ainsi bien vivre de l'évangile... Mille fois merci...
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