mardi 15 septembre 2009

Pour TOI, mon SEMBLABLE, mon FRERE.

TOI que je rencontre chaque semaine dans " ta " cellule de la maison d'arrêt, à Esquirol , dans la quartier.

TOI qui es toujours fatigué, qui voudrais tant dormir, dormir.......
" to sleep, to die, to die perhaps " comme l'écrivait Shakespeare,

TOI qui n'aimes plus la vie, parce que ta vie est trop dure,

TOI qui luttes comme un fauve pour sourire, pour sauver les apparences,

Je te donne ce poème d'Eluard :

La mort n'est jamais complète,
il y a toujours puisque je le dis,
puisque je l'affirme,
au bout du chagrin
une fenêtre ouverte
une fenêtre éclairée.
Il y a toujours un rêve qui veille,
désir à combler
faim à satisfaire,
un coeur généreux
une main tendue
une main ouverte
des yeux attentifs
une vie, la vie à se partager.


Si tu le veux, je serai toujours là , te tenant simplement la main pour remonter à proximité de la vie.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ah ! Allez-vous en sur les places

Et sur les parvis !

Allez-vous en sur les places,

Y chercher mes amis

Tous mes enfants de lumière,

Qui vivent dans la nuit,

Vous les enfants de mon Père,

Séparés de lui.



Allez-vous en sur les places

Et sur les parvis !

Allez-vous en sur les places,

y chercher mes amis.

Allez-vous en sur les places

Et soyez mes témoins, chaque jour !