Dans le journal La Croix de ce mardi 27 janvier :
François Garnier, archevêque de Cambrai , voit dans la main tendue aux intégristes " une épreuve pour beaucoup de prêtres et de laïcs qui s'épuisent à faire passer le vrai sens de Vatican II. Ils souffrent car ils se sont sentis calomniés, de manière hautaine et orgueilleuse. C'est quand le pardon est le plus difficile qu'il est nécessaire. Mais cela suppose l'humilité des deux parties : je ne la vois pas du côté des intégristes qui depuis quarante ans, n'ont cessé de mépriser les prêtres et la plupart des évêques."
Un des quatre évêques ayant tenu des propos négationnistes, Maurice Gardés, archevêque d'Auch, déclare : " On ne peut être chrétien en niant l'anéantissement de six millions de juifs. Nos amis juifs ne peuvent que se sentir méprisés par la décision de l'Eglise d'accepter en son sein un évêque qui défend une thèse négationniste."
Jérome Vignon, président des Semaines sociales de France estime que " si ces évêques ne font aucun geste de réconcilation, la communion ne sera pas respectée. Du côté des laïcs; je crains un scepticisme enves la hiérarchie."
François Garnier, archevêque de Cambrai , voit dans la main tendue aux intégristes " une épreuve pour beaucoup de prêtres et de laïcs qui s'épuisent à faire passer le vrai sens de Vatican II. Ils souffrent car ils se sont sentis calomniés, de manière hautaine et orgueilleuse. C'est quand le pardon est le plus difficile qu'il est nécessaire. Mais cela suppose l'humilité des deux parties : je ne la vois pas du côté des intégristes qui depuis quarante ans, n'ont cessé de mépriser les prêtres et la plupart des évêques."
Un des quatre évêques ayant tenu des propos négationnistes, Maurice Gardés, archevêque d'Auch, déclare : " On ne peut être chrétien en niant l'anéantissement de six millions de juifs. Nos amis juifs ne peuvent que se sentir méprisés par la décision de l'Eglise d'accepter en son sein un évêque qui défend une thèse négationniste."
Jérome Vignon, président des Semaines sociales de France estime que " si ces évêques ne font aucun geste de réconcilation, la communion ne sera pas respectée. Du côté des laïcs; je crains un scepticisme enves la hiérarchie."
3 commentaires:
J'ai du mal à comprendre les propos de l'équeque d'Auch. La croyance en 6 000 000 des Juifs morts fait-elle partie du depot de la foi chrétienne ? Est-ce un critère d'appartenance à l'Eglise ? Comment se fait-il que l'on peut se dire chrétien en rejettant l'Immaculée Conception ou la Trinité tandis que le doute sur un fait historique vous jette dehors ?
En tant que chrétien, nier les chambres à gaz, douter, parler de «détail», en ce qui concerne la mort de 6 millions de juifs sous le régime nazi, c’est aller à l’encontre du message du Christ qui nous enseigne à rester éveillés, à se mettre du côté de l’homme souffrant pour lui rendre sa dignité, à dénoncer les injustices… et de toute façon ça a été un crime contre l'humanité.
Oui, que le pape réintègre parmi les princes de l’église un négationniste, c’est grave et insupportable, c’est humilier encore un peu plus la mémoire de tant de morts,des rescapés et de tous ceux qui travaillé à mettre la lumière sur cette sombre page de l'histoire !!!
On dirait que là-haut (à Rome) on fait tout ce qu’il faut pour casser le dialogue entre les croyants au Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob.
Négationnisme ne rime pas avec christianisme.
« On ne peut pas servir deux maîtres » : une idéologie criminelle et le Christ, ou une idéologie criminelle et l'humanisme
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Sur le site de l'hebdomadaire la Vie, on peut signer une pétition à l’appel des intellectuels catholiques :
PAS DE NEGATIONNISTES DANS L’EGLISE.
http://www.lavie.fr/accueil.html
Je retiens aussi:
1- les propos du Cardinal Jean-Pierre RICARD, archevêque de Bordeaux:
"La levée de l'excommunication n'est pas une fin mais le début d'un processus de dialogue. Elle ne règle pas deux questions fondamentales : la structure juridique de la Fraternité Saint Pie X dans l'Eglise et un accord sur les questions dogmatiques et ecclésiologiques. Mais elle ouvre un chemin à parcourir ensemble. Ce chemin sera sans doute long. Il demandera meilleure connaissance mutuelle et estime. A un moment, la question du texte même du Concile Vatican II comme document magistériel de première importance devra être posée. Elle est fondamentale. Mais toutes les difficultés ne seront pas forcément de type doctrinal. D'autres, de type culturel et politique, peuvent aussi émerger. Les derniers propos, inacceptables, de Mgr Williamson, niant le drame de l'extermination des Juifs, en sont un exemple.
On peut pourtant penser que la dynamique suscitée par la levée des excommunications devrait aider à la mise en route de ce dialogue voulu par le pape.
En cette fin de Semaine de prière pour l'unité des chrétiens, n'oublions pas que le chemin le plus sûr pour marcher vers l'unité de tous les disciples du Christ reste la prière."
http://www.eglise.catholique.fr/actualites-et-evenements/actualites/declaration-du-card.-ricard-a-propos-de-la-levee-de-lexcommunication.html
2- Le pape se dit solidaire des juifs, condamne la négation de la Shoah à lire sur l'actu.orange:
"Benoît XVI a aussi demandé aux quatre évêques intégristes dont il a annulé l'excommunication de reconnaître "l'autorité du pape et le concile Vatican II" ....
http://actu.orange.fr/articles/a-la-une/Le-pape-se-dit-solidaire-des-juifs-condamne-la-negation-de-la-Shoah.html
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