Rentrant d'une semaine passée dans une abbaye cistercienne à Acey ( Jura ) j'imagine ce matin une manifestation de moines scandant : " Libérez les psaumes." Aller dans une abbaye, c'est le dépaysement garanti, un décalage horaire certain, le silence comme compagnon des journées, le privilège de prendre du temps pour lire la Bible, étudier, rencontrer un moine, partager avec lui sa quête de Dieu.
Moi qui ais le goût et la chance d'y aller régulièrement, je retiens de cette semaine la prière des Psaumes partagée avec la communauté plusieurs fois par jour, aux offices. Les moines d'Acey chantent les 150 psaumes tous les quinze jours. Aller aux offices, c'est dire la nécessité de la prière avec d'autres. Comme beaucoup, je pense à la prière individuelle, moment privilégié de la recherche du Dieu de Jésus. Prier, c'est très souvent se tourner vers le Seigneur lorsque la vie est difficile voire tragique. La prière ne peut prendre racine dans une vie si Dieu n'est que Celui qui est censé régler mes difficultés. L'office monacal me rappelle que je ne suis pas seul comme croyant. Je fais partie de cette famille qui depuis Abraham se retrouve pour parler à son Créateur en parlant de Lui. Ma propre existence rejoint celle de mes compagnons qui, eux aussi, ont été saisis par la rencontre du très Haut. Les chercheurs de Dieu ne sont pas des solitaires.
Les Psaumes ont mauvaise presse ! Il n'y serait question que de guerre, de vengeance, d'un Dieu terrifiant. Si les moines continuent à les lire depuis les premiers siècles, il y a peut être une bonne raison ! Les Psaumes racontent nos existences avec leurs heures de lumière et de joie comme avec leurs moments d'obscurité et d'angoisse. " Je t'aime Seigneur " côtoie " Ma compagne, c'est la ténèbre." Prendre du temps pour parler à Dieu de nos vies, c'est tout simplement cela la lecture des Psaumes. Merci aux moines cisterciens d'Acey de me l'avoir rappelé une nouvelle fois.
Que dites vous des Psaumes ?
Moi qui ais le goût et la chance d'y aller régulièrement, je retiens de cette semaine la prière des Psaumes partagée avec la communauté plusieurs fois par jour, aux offices. Les moines d'Acey chantent les 150 psaumes tous les quinze jours. Aller aux offices, c'est dire la nécessité de la prière avec d'autres. Comme beaucoup, je pense à la prière individuelle, moment privilégié de la recherche du Dieu de Jésus. Prier, c'est très souvent se tourner vers le Seigneur lorsque la vie est difficile voire tragique. La prière ne peut prendre racine dans une vie si Dieu n'est que Celui qui est censé régler mes difficultés. L'office monacal me rappelle que je ne suis pas seul comme croyant. Je fais partie de cette famille qui depuis Abraham se retrouve pour parler à son Créateur en parlant de Lui. Ma propre existence rejoint celle de mes compagnons qui, eux aussi, ont été saisis par la rencontre du très Haut. Les chercheurs de Dieu ne sont pas des solitaires.
Les Psaumes ont mauvaise presse ! Il n'y serait question que de guerre, de vengeance, d'un Dieu terrifiant. Si les moines continuent à les lire depuis les premiers siècles, il y a peut être une bonne raison ! Les Psaumes racontent nos existences avec leurs heures de lumière et de joie comme avec leurs moments d'obscurité et d'angoisse. " Je t'aime Seigneur " côtoie " Ma compagne, c'est la ténèbre." Prendre du temps pour parler à Dieu de nos vies, c'est tout simplement cela la lecture des Psaumes. Merci aux moines cisterciens d'Acey de me l'avoir rappelé une nouvelle fois.
Que dites vous des Psaumes ?
1 commentaire:
"Libérez-nous des psaumes"
Je dis libérez-nous des psaumes, chaque fois que je lis : "heureux qui saisira tes enfants pour les briser contre le roc" (psaume 136) ; "Il juge les nations : les cadavres s'entassent " (psaume 109) ; "Dieu brisent leurs dents et leur machoire " (psaume 57)...
Je comprends très bien que l'on trouve ces phrases dans la Bible, les hébreux n'étaient pas "des enfants de Marie". Mais comment peut-on prier avec ces textes maintenant?
Et pourtant passer une semaine au monastère d'Acey, assister aux offices et chanter pianissimo (c'est mieux lorsque l'on chante comme une casserole) les psaumes quelle expérience! Ici un groupe d'hommes rend grâce à Dieu tout simplement.
Reprendre à son compte le vécu d'un vieux peuple qui dit avec ses joies et ses souffrances sa confiance en Dieu. Vivre le bonheur d'avoir foi en Dieu. Que demander de plus? Peut-être de pouvoir découvrir un 151ème
psaume du XXIème siècle.
Jacques, toi qui a un talent pour parler des évangiles dans notre
quotidien, tu devrais t'y mettre.
Pierre
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