Paul est un personnage entier, au caractère bien trempé. Les Actes des Apôtres nous disent qu'il s'est séparé de la grande majorité de ses collaborateurs, tant il devait être facile à vivre ! Ayant rencontré il y a une vingtaine d'années le secrétaire de l'abbé Pierre, il m'avait confié qu'il n'était pas toujours simple de travailler avec un prophète ! Paul a commencé par persécuter les chrétiens avant de se convertir sur la route de Damas et de créer les premières communautés chrétiennes dans le bassin méditerranéen. Sa vie a été rude, affrontant les tempêtes, traversant à pied la chaîne du Taurus en Turquie. Ses propos sont souvent forts et rudes. Il est important de le connaître un peu pour apprécier ses écrits au chapitre douze de la première lettre aux Corinthiens.
" J'aurais beau avoir la foi jusqu'à transporter les montagnes, s'il me manque l'amour, je ne suis rien."
Il ose reprendre une parole de Jésus, lui l'homme de foi, le converti, pour affirmer que la foi sans l'amour n'est que fanatisme. L'actualité nous le démontre au quotidien, hélas.
" J'aurais beau me faire brûler vif, s'il me manque l'amour, cela ne sert à rien."
Paul , comme un certain nombre de premiers chrétiens est mort martyr. Il devait bien pressentir que la Parole de Dieu le mènerait peut être jusque là.
Ces mots ne sont pas ceux d'un illuminé, d'un apôtre doucereux et gentil, d'un chercheur de concensus mous, de lâches compromis. Paul, ce prophète de chair et de sang, cet homme rude, ce Juif " à la nuque raide " avait compris que l'amour, l'amitié, la compassion, la justice, l'empathie sont les plus beaux rayons de la lumière de l'Eternel. Il ne s'agit pas tant de croire en Dieu que de Le désirer, de L'aimer pour que notre terre soit apaisée, ensoleillée, fraternelle.
" J'aurais beau avoir la foi jusqu'à transporter les montagnes, s'il me manque l'amour, je ne suis rien."
Il ose reprendre une parole de Jésus, lui l'homme de foi, le converti, pour affirmer que la foi sans l'amour n'est que fanatisme. L'actualité nous le démontre au quotidien, hélas.
" J'aurais beau me faire brûler vif, s'il me manque l'amour, cela ne sert à rien."
Paul , comme un certain nombre de premiers chrétiens est mort martyr. Il devait bien pressentir que la Parole de Dieu le mènerait peut être jusque là.
Ces mots ne sont pas ceux d'un illuminé, d'un apôtre doucereux et gentil, d'un chercheur de concensus mous, de lâches compromis. Paul, ce prophète de chair et de sang, cet homme rude, ce Juif " à la nuque raide " avait compris que l'amour, l'amitié, la compassion, la justice, l'empathie sont les plus beaux rayons de la lumière de l'Eternel. Il ne s'agit pas tant de croire en Dieu que de Le désirer, de L'aimer pour que notre terre soit apaisée, ensoleillée, fraternelle.
3 commentaires:
Intéressant. Voilà de quoi étayer ma culture biblique défaillante. Si Paul est un prophète "de chair et le sang", ce ne serait donc pas le cas d'autres prophètes ?
Je suis très gêné par la fin de ce joli sermon. Désirer Dieu n'est ni nécessaire, ni suffisant pour apaiser et fraterniser la Terre... On peut désirer Dieu et faire le mal, comme l'ignorer parfaitement et faire le bien.
Surtout, je m'interroge. Vouloir que "notre terre soit apaisée, ensoleillée, fraternelle", n'est-ce pas un vœu pieux et un peu naïf ? La Terre est ce qu'elle est, mais l'humanité ? Peut-on la désirer sans les défauts qui lui sont inhérents ? Peut-on imaginer sérieusement que cessent un jour la misère, les conflits ? L'indignation est une saine chose qui pousse à refuser l'injustice et à agir contre elle, mais on peut agir sur des faits précis : comment lutter contre les défauts consubstantiels à l'Humain ? Faut-il le faire ? Ceux qui ont voulu faire un "Homme nouveau" ont poussé l'humanité dans les pires extrémités.
Je lance le débat, pas par provocation mais parce que la question est existentielle.
Définition du mot RAYON : ligne partant d’un centre lumineux.
«l'amour, l'amitié, la compassion, la justice, l'empathie sont les plus beaux rayons de la lumière de l'Eternel », écrit Jacques
Le rayon n’est donc qu’une toute petite partie de la lumière. Nous, êtres humains, nous ne sommes qu’une particule d’une infime petite partie d’un des rayons.
L’important, c’est que des rayons existent ! On a la liberté de les alimenter ou non en lumière, laquelle peut s’appeler talent, amitié, amour, bienveillance, écoute, justice, respect, partage, etc…
Cette lumière peut être allumée par n’importe qui : croyant, athée, sceptique, riche ou pauvre et ça n’est pas réservé aux gens d’exception : ces derniers sont des dynamos qui fournissent un peu plus de lumière que les autres, mais seulement un peu plus.
Quand on regarde le ciel la nuit, ne voit-on pas des astres clignoter ? C’est comme si ça s’allumait et ça s’éteignait : « je fais le mal que je ne voudrais pas faire, et je ne fais pas le bien que je voudrais faire » dit Paul et je peux reprendre ces paroles pour moi : ça clignote dans ma vie. C’est le mystère du bien et du mal qui nous habite TOUS.
Nous sommes dans l’éternité, l’univers est toujours en expansion continuelle, et on raisonne en oubliant que nous ne sommes que poussière ; il ne faut pas faire l’amalgame entre la lumière et le rayon, le créateur et la créature, la taille de ce qu’il y a à faire et de ce que nous pouvons faire.
Quel espace l’homme a-t-il dans la création ? Cela s’illustre par cette petite histoire :
- L’homme: Dieu ?
- Dieu : Oui ?
- L’homme:Puisje vous poser une question ?
- Dieu : Bien sûr
- L‘homme : Qu’est-ce qu’un million d’années pour vous ?
- Dieu : Une seconde.
- L’homme : Et un million de Dollars ?
- Dieu : Un centime.
- L’homme :Pouvez-vous me donner un centime ?
- Dieu : Attends une seconde
Le temps et l'espace nous dépassent.
Qui est Dieu ?
Il est raconté dans l’évangile de Jean que Philippe, l’ami de Jésus, lui demanda un jour: « Montre-nous le Père ! Cela nous suffit. »
Je vais vous dire, moi aussi, ça me suffirait… Ce n’est pas une évidence !
Je ne sais plus ce qui est écrit après cette citation, mai me tient coeur ce que Jean écrit dans sa première épitre (chapitre 4, verset 12) « Dieu, personne ne l’a jamais vu. Si nous nous aimons les uns les autres Dieu demeure en nous, en nous son amour est accompli »
Pour moi Dieu est la boule de lumière à laquelle sont accrochés les rayons.
La boule est tellement brulante que je ne peux la toucher,mais elle me réchauffe, et je peux me raccrocher aux rayons et y mettre un micron de lumière là où je suis, là où je vis.
« Imaginez que le monde soit un cercle, que le centre soit Dieu, et que les rayons soient les différentes manières de vivre des hommes. Quand ceux qui, désirant approcher Dieu, marchent vers le milieu du cercle, ils se rapprochent les uns des autres en même temps que de Dieu. Plus ils s’approchent de Dieu, plus ils s’approchent les uns des autres. Et plus ils s’approchent les uns des autres, plus ils s’approchent de Dieu. »
(Dorothée de Gaza, moine palestinien du VIème siècle - il s’agit bien du même Gaza dont parle l’actualité).
L'Amour de Dieu, ou simplement l'Amour.
Pour moi ce mot "Amour" ne peut pas correspondre à une formule que l'on apprend ou à un code que l'on achéte pour bénéficier des avantages de ce mot ou pour s'ouvrir les portes d'un idéal.
L'Amour de Dieu, c'est plus que la confiance, c'est plus qu'un ami, c'est plus qu'une étoile dans le ciel. L'Amour c'est de savoir que celui que l'on aime est prés de vous, malgré la distance qui sépare et que votre coeur devine sans que vos yeux ne le perçoivent.
L'Amour de Dieu, ne se cherche pas, il est là, prés de nous et c'est à nous de lui tendre la main ou pas (on est libre d'aimer ou de ne pas aimer). Etre amoureux de Dieu (ou Jésus) ne peut pas nous entrainer sur un chemin de violence si on aime avec Amour (Amour égale: aimer son prochain). L'Amour, Dieu, veut le faire partager comme Jésus nous l'a appris. Ne cherchons pas l'Amour de Dieu avec notre cerveau, mais ouvrons notre coeur pour libérer,faire vivre ce mot Amour, car l'Amour de Dieu est vivant et c'est à nous de le faire vivre pour qu'il s'épanouisse comme une fleur dans notre monde souvent ingrat.
L'Amour de Dieu est indéfinissable, il se ressent comme la joie que j'ai eu lorsque j'ai donné la communion pour la 1ére. fois; je donnais, je partageais celui que j'aime avec des personnes qui répondaient AMEN, dans la joie...
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