mercredi 26 mai 2010

HAITI....des MOINES...la BOURSE.....

J'aime lire chaque jour le journal. L'avalanche des catastrophes, des mauvaises nouvelles est certes quotidienne....Mais j'aime aussi dénicher les raisons de sourire, de respirer, d'espérer en découvrant les BONNES NOUVELLES de l'actualité qui n'est pas que guerrière et désespérante.

A HAITI, le recteur de l'université ne dispose plus que d'une dizaine de tentes en guise de campus. Jacky Lumarque refuse de partir à Miami, ne baisse pas les bras et  " invente " une autre manière d'enseigner et d'apprendre. Lors de la catastrophe, il a apostrophé les étudiants en médecine : " Port au Prince est la plus grande école de médecine de la planète ! Si vous voulez apprendre, c'est ici. Aujourd'hui, votre université c'est la rue." Plutôt que de tout arrêter, les universitaires haïtiens élaborent une autre pédagogie et les rapports se modifient entre les professeurs et les étudiants.

CANNES, la patrie des paillettes et des people , reconnaît l'histoire des moines de Tibhirine. Le film s'arrête avant l'enlèvement des moines et décrit leur choix de rester en Algérie alors que les menaces devenaient de plus en plus évidentes. " Des hommes et des dieux " raconte le quotidien d'une poignèe d'originaux qui passent leur temps à travailler, à prier, à rencontrer les gens d'alentour. La contemplation, le dialogue avec d'autres croyants, le choix de la fraternité par le dispensaire, la fidélité malgré la mort qui rôde. A travers la vie de ces moines cisterciens, c'est le meilleur de l'humanité qui nous est donnée à contempler.
La RESIGNATION est INDIGNE de l'HOMME.
Jean François Bouthors, éditeur et écrivain, refuse le diktat des spéculateurs. Il n'accepte pas que nous continuiions à assister passifs au yoyo des cours boursiers sous les effets terribles de la haute finance. Il propose une taxe sur les transferts financiers, comme les banques imposent des commissions à leurs clients, pour ralentir le marché. Il note que le coût des opérations est devenu négligeable avec les progrés informatiques. D'où l'idée de cette taxe qui serait redistribuée aux états par le biais d'une instance internationale. " Si les états tardent à s'entendre là dessus, ils n'auront plus la force de l'imposer aux acteurs privés, et la machine deviendra folle."


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