mardi 7 avril 2015

La mort, et après... ?

En MESOPOTAMIE.
Les enfers babyloniens ne sont pas un lieu de supplice, de condamnation. C'est le lieu de la mort qui affecte tout le monde. Un endroit morne, triste où on regrette éternellement la vie perdue ! La lumière est remplacée par les ténèbres, l'air pur par la poussière et la boue.

Mais il n'y pas d'égalité dans l'enfer. Ceux qui souffrent morts sont ceux qui ont souffert vivants. Il vaut mieux avoir été riche et en bonne santé que pauvre et malade.
A Babylone, lors de notre existence terrestre, la maladie est la conséquence de la faute morale.

En EGYPTE.
Le livre des morts des anciens égyptiens comporte un chapitre consacré au jugement du défunt par le tribunal divin que préside Osiris, dieu de la vie éternelle.
C'est la pesée du coeur, étape décisive de l'accès au royaume des dieux immortels, le coeur étant le siège de la conscience.
Sur un plateau de la balance la déesse Maat qui représente l'ordre cosmique, sous forme d'une plume.
Près de la balance, une créature monstrueuse la Dévoreuse....
Or, la mort ne confesse pas ses fautes mais soutient n'en avoir commis aucune. La parole efface ses fautes.
IL peut alors aller avec les dieux ou parfois revenir sur terre lors de grandes fêtes.

Zoroastrisme en PERSE, vers le 7ème siècle avant J.C.
L'idée d'un jugement après la mort a été longtemps une exception égyptienne, mais il y a le zoroastrisme.
Cette religion est fondée sur l'opposition du bien et du mal.
Trois jours après la mort, l'âme du défunt comparaît devant ses juges divins qui pèsent ses bonnes et ses mauvaises actions.
Les justes parviennent à franchir le pont étroit qui conduit au paradis, les autres sont précipités vers les profondeurs infernales.
Avec le jugement, il y a l'idée de la félicité pour les uns et du tourment pour les autres.

J.T.

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