Jésus commente l'actualité au chapitre 13 de Luc ! Des résistants galiléens ont été massacrés par les Romains qui les crucifiaient par centaines le long des principales routes. A Jérusalem, une tour s'est effondrée , faisant dix huit victimes. Bien avant notre brave Descartes, Jésus fait oeuvre de raison. Les responsables sont l'occupant romain et sa politique de représailles et la mauvaise qualité de la construction. Dieu n'y est pour rien. Il ne s'agit pas d'une punition, d'une sanction pour punir de grands pécheurs. Les propos de Jésus sont clairs, nets. " Il ne s'agit pas de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens. "
Et pourtant, le jugement, la culpabilité semblent si profondément enracinés en nous que nous cherchons encore trop souvent des responsables lors des grandes catastrophes. L'idèe d'un Dieu auteur du malheur est parfois présente. Certains ont osé parler de punition divine à propos du tremblement de terre en Haïti. Quelle misère et quelle sottise. Il vaut mieux ne pas croire en Dieu que de le dire responsable de nos malheurs. Jésus refuse catégoriquement cette peur d'un Dieu qui nous enverrait des catastrophes pour se venger de nos infidélités. Mais la leçon du Rabbi n'est pas toujours retenue.
C'est l'idèe de grandeur de Dieu qui est derrière ces débats. Nous confondons trop souvent grandeur et puissance. Jésus , à la suite des prophètes, ne croit pas en un Créateur qui serait le juge suprême de nos actions. La présence de l'Eternel n'est pas dans l'ouragan, dans le tremblement de terre. Elle est dans la brise du soir , comme le constate le prophète Elie. Les malheurs humains ont leurs causes propres. Ils ne sont pas les fruits d'un Dieu vengeur. Dieu n'est ni reponsable, ni coupable de nos errements ou de nos malheurs. Il est Celui qui nous tend inlassablement la main pour nous relever et continuer la route.
Et pourtant, le jugement, la culpabilité semblent si profondément enracinés en nous que nous cherchons encore trop souvent des responsables lors des grandes catastrophes. L'idèe d'un Dieu auteur du malheur est parfois présente. Certains ont osé parler de punition divine à propos du tremblement de terre en Haïti. Quelle misère et quelle sottise. Il vaut mieux ne pas croire en Dieu que de le dire responsable de nos malheurs. Jésus refuse catégoriquement cette peur d'un Dieu qui nous enverrait des catastrophes pour se venger de nos infidélités. Mais la leçon du Rabbi n'est pas toujours retenue.
C'est l'idèe de grandeur de Dieu qui est derrière ces débats. Nous confondons trop souvent grandeur et puissance. Jésus , à la suite des prophètes, ne croit pas en un Créateur qui serait le juge suprême de nos actions. La présence de l'Eternel n'est pas dans l'ouragan, dans le tremblement de terre. Elle est dans la brise du soir , comme le constate le prophète Elie. Les malheurs humains ont leurs causes propres. Ils ne sont pas les fruits d'un Dieu vengeur. Dieu n'est ni reponsable, ni coupable de nos errements ou de nos malheurs. Il est Celui qui nous tend inlassablement la main pour nous relever et continuer la route.
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