Mercredi, au centre psychiatrique Esquirol, j'ai assisté à une conférence sur la parentalité. Le thérapeute, psychologue pratiquant l'hypnose, résumait son propos en disant que le grainetier, le géniteur, et le jardinier, l'éducateur, n'étant pas toujours la même personne : " le père, c'est celui qui aime ". Pour Erikson, la pratique de l'hynose permet de " remettre à leur bonne place " le rationnel et l'émotionnel de nos existences.
La conférence se terminait par cette phrase d'un auteur africain : " C'est la parole qui fait la filiation, c'est la parole qui la retire." Et l'intervenant d'ajouter : " C'est la parole qui la reconstruit."
L'histoire du fils prodigue au chapitre quinze de Luc nous permet de mesurer la justesse des propos tenus lors de cette conférence.
" C'est la parole qui retire la filiation."
Culpabilisé par son errance et ne pensant plus qu'à ne pas mourir de faim, le fils casse la filiation. Il ne souhaite qu'être un ouvrier parmi les domestiques de son père. " Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends moi comme l'un de tes ouvriers." Raisonnant comme " un bon religieux " qui ne pense qu'au bien et au mal, il ne peut imaginer être encore aimé de son père après avoir gaspillé sa part d'héritage. Le jugement moral lui semble plus fort que la relation aimante.
" C'est la parole qui fait la filiation."
" Allez chercher le veau gras, tuez le; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé." Pour le père, une seule chose compte, son fils est là , il n'est plus perdu. La relation est rétablie, il peut être à nouveau le père de cet enfant trop vite parti de la maison familiale. Etre père, être fils est plus important que toutes les erreurs commises. Sa maison peut à nouveau connaître la joie et la fête. Le " deuil " est terminé.
Les croyants juifs et chrétiens, comme les psychologues, savent l'importance de la parole. Ce sont nos paroles qui font ou défont nos relations. La parole de Dieu est joie, fête et création lorsque nous n'avons plus peur de notre mystérieux créateur qui est un Père assez aimant pour faire la fête pour le retour d'un enfant bien ingrat. Le Très Haut ne nous demande pas la perfection, Il attend notre confiance.
La conférence se terminait par cette phrase d'un auteur africain : " C'est la parole qui fait la filiation, c'est la parole qui la retire." Et l'intervenant d'ajouter : " C'est la parole qui la reconstruit."
L'histoire du fils prodigue au chapitre quinze de Luc nous permet de mesurer la justesse des propos tenus lors de cette conférence.
" C'est la parole qui retire la filiation."
Culpabilisé par son errance et ne pensant plus qu'à ne pas mourir de faim, le fils casse la filiation. Il ne souhaite qu'être un ouvrier parmi les domestiques de son père. " Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends moi comme l'un de tes ouvriers." Raisonnant comme " un bon religieux " qui ne pense qu'au bien et au mal, il ne peut imaginer être encore aimé de son père après avoir gaspillé sa part d'héritage. Le jugement moral lui semble plus fort que la relation aimante.
" C'est la parole qui fait la filiation."
" Allez chercher le veau gras, tuez le; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé." Pour le père, une seule chose compte, son fils est là , il n'est plus perdu. La relation est rétablie, il peut être à nouveau le père de cet enfant trop vite parti de la maison familiale. Etre père, être fils est plus important que toutes les erreurs commises. Sa maison peut à nouveau connaître la joie et la fête. Le " deuil " est terminé.
Les croyants juifs et chrétiens, comme les psychologues, savent l'importance de la parole. Ce sont nos paroles qui font ou défont nos relations. La parole de Dieu est joie, fête et création lorsque nous n'avons plus peur de notre mystérieux créateur qui est un Père assez aimant pour faire la fête pour le retour d'un enfant bien ingrat. Le Très Haut ne nous demande pas la perfection, Il attend notre confiance.
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